Lyber et son actualité

Bonjour à tous

Je profite d'un commentaire de Michel Valensi des éditions l'Éclat sur mes penchants pour vous rappeler l'expérience des Lyber qui persiste. Une petite page de lecture à lire ici : http://billets.domec.net/post/2010/03/30/Lyber avec ses deux commentaires récents.

Christian.

C'est démoralisant de penser (et je le crains aussi pour ta belle idée de multi-édition) qu'une approche aussi évidente, de par sa justesse et sa simplicité, ne pèse en définitive pas grand chose face à quelques intérêts particuliers...

nic a écrit:C'est démoralisant de penser (et je le crains aussi pour ta belle idée de multi-édition) qu'une approche aussi évidente, de par sa justesse et sa simplicité, ne pèse en définitive pas grand chose face à quelques intérêts particuliers...

Oh, nic, il ne faut pas se démoraliser, même si ces approches apparaissent marginales, elles fissurent en plein cœur de la « bête » : lézardes à peine visibles, mais bien vivantes. Aucun optimisme béat de ma part, juste des faits. En réalité, je suis bien plus pessimiste : ce ne sont pas « quelques » intérêts particuliers si le « quelques » veut dire une poignée de personnes ou de sociétés. Non, l'esprit grégaire, le mimétisme « des grands » et la soumission à leur étroitesse de vue est largement partagée quitte à faire en petit, de manière moins glorieuse, ce qu'ils font en grand : installer des péages partout, désigner ce qu'il faut regarder et à quel rythme et, surtout, vanter l'enclosure partout, cet acquis révolutionnaire de la bourgeoisie triomphante.

Vive le glanage !

Je vous tiendrai au courant de l'évolution de ce « sel » éditeur, je ne m'y attellerai vraiment qu'en janvier. Pour le libre feuilletage, oui, il doit pouvoir se faire dans tous les lieux où un texte est proposé : bibliothèques, librairies, en ligne ou hors ligne ; il suffit de s'étonner à chaque fois que cette possibilité n'est pas offerte. Diantre !

Christian Domec a écrit: je ne m'y attellerai vraiment qu'en janvier.

Par janvier, j'entendais printemps. Le chant d'un rouge-gorge m'a fait fourcher.