Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
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Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Je précise immédiatement la dimension personnelle pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, pour ne pas risquer de dissimuler sous des constats « objectifs » une appréciation très subjective : voici un certain temps, j’ai fait un choix personnel, et « solennel » puisque je l’annonce, plus jamais je n’adresserai au système du livre papier un texte auquel je tiens, c’est-à-dire un texte non-alimentaire.
Comme beaucoup ici, j’ai lu de longue date des choses sur Wrath, le blog ELS / M@nuscrits, les blogs des uns et des autres, etc. Mais j’en ai pour ma part déduit cette position radicale : c’est fini pour moi, on passe à autre chose, on invente un autre moyen de sélection / production / diffusion / promotion des œuvres de l’esprit que celui né de la rencontre de l’imprimé et des mass-médias.
La question que je me pose dans cette assemblée fondatrice est : Bookz doit-il être aussi le reflet de ce choix ? Par exemple, Bookz remplace-t-il clairement le système Gallimard-LeMonde-TF1-Fnac. (Donc en gros, cela fait la même chose, mais en numérique et en horizontalité.)
Il faut entendre par là : Bookz est-il seulement un lieu convivial où l’on vient pour des tas de raisons différentes (y compris la mienne), ou Bookz est-il aussi une sorte de machine de guerre contre le système du livre papier et pour l’éclosion du contenu numérique.
J'ai appelé cela dans d'autres messages le dilemme "Réseau social et/ou éditeur collectif" : pour moi, ce n’est pas exactement la même chose, le premier ne produira pas spontanément le second, j’ai l’intuition au contraire qu’il faut une certaine direction au départ.
Quand je dis « direction », ce n’est pas une avant-garde stalinienne limitée à 30 personnes qui partagent exactement le même point de vue et qui impose des diktats impraticables. (Enfin, j’espère que ce n’est pas cela….)
Ce n'est pas non plus, pas du tout, une condamnation de l'horizontalité : celle-ci (que j'approuve) ne me dit rien de ce pour quoi un espace horizontal est créé. On peut créer des dizaines d'espaces horizontaux dans pour des dizaines d'objectifs différents, l'horizontalité est une méthode, pas une fin en soi.
Wikipedia est horizontal, mais Wikipedia est clair : ici, on produit une encyclopédie. Linux est horizontal, mais Linux est clair : ici, on produit un logiciel. Etc. Donc Bookz est horizontal mais... Bookz produit quoi ? Juste du lien social autour du texte ou aussi autre chose?
Mon problème est donc l’état d’esprit qui ressort quand un membre arrivera sur Bookz, lequel dépend de notre propre état d'esprit :
> soit il verra une plateforme tout à fait libre, mais sans autre finalité précise que les finalités personnelles qu’il y mettra (tout est possible et tout se vaut dans cette possibilité, je viens m’amuser à faire un groupe rigolard qui casse Angot = je viens améliorer mon manuscrit sur lequel j’ai bossé depuis un an = n'importe quoi d'autre)
> soit il verra une plateforme tout à fait libre, mais néanmoins orientée vers un certain nombre de finalités précises, avec des objectifs annoncés et des succès/échecs mesurables.
Il me semble que nous ne sommes pas tous d’accord sur ce point, bien que les échanges aient été peu nombreux (donc laissant des équivoques).
Mon impression à ce stade est que l'on a deux visions :
- on fait un réseau social immense, et un groupe parmi d'autres deviendra peut-être éditeur collectif
- on fait un éditeur collectif en forme de réseau social, et des membres / groupes discuteront d'autres choses si l'objectif principal les gonfle
PS : J’ai moi-même du mal à m’y retrouver, comme les choses sont très neuves, il me faut du temps pour assimiler et méditer. J’espère que vous parviendrez à comprendre mon propos et dans cette hypothèse, que vous l’exprimerez de votre manière. Je suis très ouvert, je ne demande qu'à être convaincu de la chose la plus désirable et la plus réaliste à faire, je ne veux pas couper les cheveux en quatre mais j'essaie d'exprimer un doute, un trouble sur la représentation initiale de Bookz et sur son objectif final. Je précise donc que je n'ai pas d'idées claires et arrêtées, ce sont des interrogations sur toutes les formes possibles de Bookz, et une crainte que la forme la plus générale (on fait le truc hyperouvert et on verra bien) soit une fausse bonne solution.
Comme beaucoup ici, j’ai lu de longue date des choses sur Wrath, le blog ELS / M@nuscrits, les blogs des uns et des autres, etc. Mais j’en ai pour ma part déduit cette position radicale : c’est fini pour moi, on passe à autre chose, on invente un autre moyen de sélection / production / diffusion / promotion des œuvres de l’esprit que celui né de la rencontre de l’imprimé et des mass-médias.
La question que je me pose dans cette assemblée fondatrice est : Bookz doit-il être aussi le reflet de ce choix ? Par exemple, Bookz remplace-t-il clairement le système Gallimard-LeMonde-TF1-Fnac. (Donc en gros, cela fait la même chose, mais en numérique et en horizontalité.)
Il faut entendre par là : Bookz est-il seulement un lieu convivial où l’on vient pour des tas de raisons différentes (y compris la mienne), ou Bookz est-il aussi une sorte de machine de guerre contre le système du livre papier et pour l’éclosion du contenu numérique.
J'ai appelé cela dans d'autres messages le dilemme "Réseau social et/ou éditeur collectif" : pour moi, ce n’est pas exactement la même chose, le premier ne produira pas spontanément le second, j’ai l’intuition au contraire qu’il faut une certaine direction au départ.
Quand je dis « direction », ce n’est pas une avant-garde stalinienne limitée à 30 personnes qui partagent exactement le même point de vue et qui impose des diktats impraticables. (Enfin, j’espère que ce n’est pas cela….)
Ce n'est pas non plus, pas du tout, une condamnation de l'horizontalité : celle-ci (que j'approuve) ne me dit rien de ce pour quoi un espace horizontal est créé. On peut créer des dizaines d'espaces horizontaux dans pour des dizaines d'objectifs différents, l'horizontalité est une méthode, pas une fin en soi.
Wikipedia est horizontal, mais Wikipedia est clair : ici, on produit une encyclopédie. Linux est horizontal, mais Linux est clair : ici, on produit un logiciel. Etc. Donc Bookz est horizontal mais... Bookz produit quoi ? Juste du lien social autour du texte ou aussi autre chose?
Mon problème est donc l’état d’esprit qui ressort quand un membre arrivera sur Bookz, lequel dépend de notre propre état d'esprit :
> soit il verra une plateforme tout à fait libre, mais sans autre finalité précise que les finalités personnelles qu’il y mettra (tout est possible et tout se vaut dans cette possibilité, je viens m’amuser à faire un groupe rigolard qui casse Angot = je viens améliorer mon manuscrit sur lequel j’ai bossé depuis un an = n'importe quoi d'autre)
> soit il verra une plateforme tout à fait libre, mais néanmoins orientée vers un certain nombre de finalités précises, avec des objectifs annoncés et des succès/échecs mesurables.
Il me semble que nous ne sommes pas tous d’accord sur ce point, bien que les échanges aient été peu nombreux (donc laissant des équivoques).
Mon impression à ce stade est que l'on a deux visions :
- on fait un réseau social immense, et un groupe parmi d'autres deviendra peut-être éditeur collectif
- on fait un éditeur collectif en forme de réseau social, et des membres / groupes discuteront d'autres choses si l'objectif principal les gonfle
PS : J’ai moi-même du mal à m’y retrouver, comme les choses sont très neuves, il me faut du temps pour assimiler et méditer. J’espère que vous parviendrez à comprendre mon propos et dans cette hypothèse, que vous l’exprimerez de votre manière. Je suis très ouvert, je ne demande qu'à être convaincu de la chose la plus désirable et la plus réaliste à faire, je ne veux pas couper les cheveux en quatre mais j'essaie d'exprimer un doute, un trouble sur la représentation initiale de Bookz et sur son objectif final. Je précise donc que je n'ai pas d'idées claires et arrêtées, ce sont des interrogations sur toutes les formes possibles de Bookz, et une crainte que la forme la plus générale (on fait le truc hyperouvert et on verra bien) soit une fausse bonne solution.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Ce n'est qu'un début
Pour ma part - je l'ai indiqué me présentant - la perspective d'un éditeur collectif me laisse circonspect, sceptique et... attentif.
Jusqu'à ce qu'une nouvelle expérience me décille, je reste convaincu du caractère essentiel de la relation avec un tiers identifié, l'éditeur, qui mise sur un texte et un auteur. (Je ne développe pas, ce n'est pas l'endroit.)
L'éditeur collectif (pour la littérature en tout cas), je n'y crois pas, je ne suis donc pas contre.
Je pense aussi qu'il faut une finalité à Bookz, à la fois une raison d'être et un message fort adressé aux visiteurs. Celui aux auteurs me paraît clair : ici vous trouverez des lecteurs, des critiques, et la possibilité de parler de vos textes, des autres, et (globalement) de vous faire "remarquer". Le message aux lecteurs va de conserve : ici vous trouverez des textes, à lire et à propos desquels votre expression est encouragée, des auteurs, d'autres lecteurs, avec lesquels échanger.
Est-ce que ce n'est pas suffisant pour démarrer de savoir quel chemin on emprunte, faut-il déterminer dès le départ où il faut parvenir ?
Jusqu'à ce qu'une nouvelle expérience me décille, je reste convaincu du caractère essentiel de la relation avec un tiers identifié, l'éditeur, qui mise sur un texte et un auteur. (Je ne développe pas, ce n'est pas l'endroit.)
L'éditeur collectif (pour la littérature en tout cas), je n'y crois pas, je ne suis donc pas contre.
Je pense aussi qu'il faut une finalité à Bookz, à la fois une raison d'être et un message fort adressé aux visiteurs. Celui aux auteurs me paraît clair : ici vous trouverez des lecteurs, des critiques, et la possibilité de parler de vos textes, des autres, et (globalement) de vous faire "remarquer". Le message aux lecteurs va de conserve : ici vous trouverez des textes, à lire et à propos desquels votre expression est encouragée, des auteurs, d'autres lecteurs, avec lesquels échanger.
Est-ce que ce n'est pas suffisant pour démarrer de savoir quel chemin on emprunte, faut-il déterminer dès le départ où il faut parvenir ?
nic- Messages : 813
Date d'inscription : 07/03/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
A mon tour !
Cette plateforme, ça fais longtemps que j'en rêve, et je n'imaginais pas qu'il suffirait d'une petite étincelle (un "bon alors on y va ?!" lâché sur le blog d'Iph) pour la faire démarrer.
Je ne suis pas un vétéran du papier, je n'ai jamais essayé de publier avant l'année dernière, mais il ne m'a fallu que 6 retours (pour 6 manuscrits envoyés) pour décider que je ne m'emmerderais plus jamais à envoyer un bouquin. Ça ne sert à rien, autant passer tout de suite à autre chose, puisqu'autre chose il y a.
Moi, j'suis militante. Dans une autre vie, je me suis suspendue à des grues, enchaînée à des rails, et j'ai vomi mes tripes pendant deux mois en poursuivant d'affreux japonais sur d'affreuses eaux trrrès agitées. Je ne dis pas ça pour raconter ma vie, juste pour appuyer le mot "militante".
Les mass-médias me font gerber, j'ai jeté ma téloche il y a longtemps, je n'ai jamais ouvert, honte à moi, un bouquin de Nothomb, Beigbeder une fois et j'avais presque autant la nausée qu'en passant les 50e.
Je déteste l'idée qu'un auteur se voit confisquer son bouquin, surtout quand c'est pour l'avoir vu tiré à mille exemplaires puis laissé orphelin sans aucune chance de ressortir un jour des oubliettes.
Je déteste qu'un auteur gagne des clopinettes sur son travail quand une énorme part de ce que paie le lecteur se débine en marketing (pour les bouquins de ceux qui vendent déjà beaucoup).
Je déteste qu'on fasse croire que BHL vend des floppées de bouquins juste pour faire acheter ces mêmes bouquins.
Je déteste les fils-de (le principe, hein).
Je déteste les figures imposées, je déteste le roman français.
Je déteste entendre que tel genre est un sous-genre justement parce qu'il n'est pas du roman français.
Je déteste entendre que la nouvelle n'est pas un genre français, de la bouche-même d'un m'sieur d'une grande et bonne maison d'édition qui me disait par ailleurs "envoyez-moi ce que vous écrivez !" après m'avoir refilé un premier-prix-de-concours-de-nouvelles.
En gros, je déteste l'esprit troisième République. Mais surtout, je l'EMMERDE.
Donc, ce que je vois dans bookz, c'est plus qu'un endroit convivial, plus qu'un lieu d'échange, c'est un espace militant qui emmerde l'esprit-troisième-rép et consorts, un espace de liberté contre la sclérose, un espace où l'auteur garde ses droits sur ses textes, un espace sans intermédiaires sangsues.
Cela ne m'empêche pas de penser que la plateforme envisagée comme un réseau sociale remplira cette mission. Et je ne saisis décidément pas la scission réseau social/éditeur collectif. Pour moi, il n'y en a pas. Avec la montée des e-readers, Bookz deviendra une véritable alternative à l'édition classique (avant de l'enterrer, bien entendu...), et cela sans ligne éditoriale autre que celle de ses groupes, ni même volonté guerrière affichée.
Cette plateforme, ça fais longtemps que j'en rêve, et je n'imaginais pas qu'il suffirait d'une petite étincelle (un "bon alors on y va ?!" lâché sur le blog d'Iph) pour la faire démarrer.
Je ne suis pas un vétéran du papier, je n'ai jamais essayé de publier avant l'année dernière, mais il ne m'a fallu que 6 retours (pour 6 manuscrits envoyés) pour décider que je ne m'emmerderais plus jamais à envoyer un bouquin. Ça ne sert à rien, autant passer tout de suite à autre chose, puisqu'autre chose il y a.
Moi, j'suis militante. Dans une autre vie, je me suis suspendue à des grues, enchaînée à des rails, et j'ai vomi mes tripes pendant deux mois en poursuivant d'affreux japonais sur d'affreuses eaux trrrès agitées. Je ne dis pas ça pour raconter ma vie, juste pour appuyer le mot "militante".
Les mass-médias me font gerber, j'ai jeté ma téloche il y a longtemps, je n'ai jamais ouvert, honte à moi, un bouquin de Nothomb, Beigbeder une fois et j'avais presque autant la nausée qu'en passant les 50e.
Je déteste l'idée qu'un auteur se voit confisquer son bouquin, surtout quand c'est pour l'avoir vu tiré à mille exemplaires puis laissé orphelin sans aucune chance de ressortir un jour des oubliettes.
Je déteste qu'un auteur gagne des clopinettes sur son travail quand une énorme part de ce que paie le lecteur se débine en marketing (pour les bouquins de ceux qui vendent déjà beaucoup).
Je déteste qu'on fasse croire que BHL vend des floppées de bouquins juste pour faire acheter ces mêmes bouquins.
Je déteste les fils-de (le principe, hein).
Je déteste les figures imposées, je déteste le roman français.
Je déteste entendre que tel genre est un sous-genre justement parce qu'il n'est pas du roman français.
Je déteste entendre que la nouvelle n'est pas un genre français, de la bouche-même d'un m'sieur d'une grande et bonne maison d'édition qui me disait par ailleurs "envoyez-moi ce que vous écrivez !" après m'avoir refilé un premier-prix-de-concours-de-nouvelles.
En gros, je déteste l'esprit troisième République. Mais surtout, je l'EMMERDE.
Donc, ce que je vois dans bookz, c'est plus qu'un endroit convivial, plus qu'un lieu d'échange, c'est un espace militant qui emmerde l'esprit-troisième-rép et consorts, un espace de liberté contre la sclérose, un espace où l'auteur garde ses droits sur ses textes, un espace sans intermédiaires sangsues.
Cela ne m'empêche pas de penser que la plateforme envisagée comme un réseau sociale remplira cette mission. Et je ne saisis décidément pas la scission réseau social/éditeur collectif. Pour moi, il n'y en a pas. Avec la montée des e-readers, Bookz deviendra une véritable alternative à l'édition classique (avant de l'enterrer, bien entendu...), et cela sans ligne éditoriale autre que celle de ses groupes, ni même volonté guerrière affichée.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Oui, c'est très clair; que tout le monde s'exprime là-dessus, ça sera encore mieux.
Ma position est connue: éditeur collectif (même si, contrairement à toi, je ne me sens pas en guerre contre un système global, et le mot "collectif" est un peu trompeur: ce n'est pas la collectivité qui va éditer, c'est l'auteur qui s'édite dans de bonnes conditions grâce à une fraction de la collectivité). Ta vision 2, quoi. (qui inclut l'horizontalité, la convivialité etc.)
La position de Nathrrr me semble très claire également depuis le début, et mise en oeuvre dans le doc. de travail: elle correspond à ta vision 1.
De fait, beaucoup de suggestions peuvent être assimilées à des "discutailleries" tant que le dilemme n'est pas tranché.
Ajout: ce que tu dis, nic, est très juste, mais objection pour les messages "forts" adressés aux lecteurs et aux auteurs: ces messages sont DEJA adressés sur d'autres plateformes! Pour moi, donc: It is not enough.
Ma position est connue: éditeur collectif (même si, contrairement à toi, je ne me sens pas en guerre contre un système global, et le mot "collectif" est un peu trompeur: ce n'est pas la collectivité qui va éditer, c'est l'auteur qui s'édite dans de bonnes conditions grâce à une fraction de la collectivité). Ta vision 2, quoi. (qui inclut l'horizontalité, la convivialité etc.)
La position de Nathrrr me semble très claire également depuis le début, et mise en oeuvre dans le doc. de travail: elle correspond à ta vision 1.
De fait, beaucoup de suggestions peuvent être assimilées à des "discutailleries" tant que le dilemme n'est pas tranché.
Ajout: ce que tu dis, nic, est très juste, mais objection pour les messages "forts" adressés aux lecteurs et aux auteurs: ces messages sont DEJA adressés sur d'autres plateformes! Pour moi, donc: It is not enough.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Ah, Nathrrr, j'ai raté ton intervention. Ok, ça se tient. Mais enfin, il me semble qu'ailleurs ("In Libro veritas", par exemple) tu trouves déjà des auteurs libres, hors circuit de l'édition traditionnelle, où les "catégories" sclérosantes peuvent être bousculées, où les échanges auteurs/lecteurs sont fructueux etc. Donc, là, ce qui va faire la différence, c'est la dimension "réseau social"?
(en fait, plus que des groupes spontanément dynamiques, j'ai l'impression que ce sont nos amis les pluks qui pourront favoriser une vraie direction et une vraie originalité dans cet ensemble)
(en fait, plus que des groupes spontanément dynamiques, j'ai l'impression que ce sont nos amis les pluks qui pourront favoriser une vraie direction et une vraie originalité dans cet ensemble)
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Nath me donne des idées avec sa belle énumération, c'est tout con mais je dois quand même le préciser :
je déteste Facebook
je déteste Facebook
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
la dimension "réseau social"?
- Mass-media, Editorial: donner à quelques-un la possibilité de diffuser à tous.
- Web 1.0 : donner à tous la possibilité de diffuser à tous.
- Web 2.0, "social" : donner à tous la possibilité de diffuser aux bonnes personnes, c"est à dire à priori réceptive au message, puisqu'adapté/filtré/coopté.
Facebook, la 1ere génération de "réseau social", un peu comme les 1er site web en 1995 est assez mauvais, voire kitsch. Il donne aux gens la possibilité de partager" tout", certes avec les bonnes personnes, mais "tout" étant trop vague et non structuré, au final il se passe pas grand chose d'intéressant.
Un peu comme un discussion qui commence par: "vas-y, parles" ... qui est inévitablement suivi d'un gros blanc.
Bref, si on a rien à dire mais qu'on veut le faire savoir, c'est un bon endroit.
Si on a des choses à dire, pour l'instant on pars plutôt sur les blogs, forum, site de notation, etc, qui propose des formes structurés, adaptés. Actuellement, couplé avec les "rss/twitter/backtracks/friend connect/reddit", cela permet d'échanger avec + ou - les bonnes personnes, mais au moins de façon structuré.
Ici, Il s'agit de de partager autour de l'écrit, avec les bonnes personnes, de façon structuré.
Le "social" permets :
- de partager ses écrits avec les bonnes personnes
- de partager ses lectures (voire partager ses annotations de lecture) avec les bonnes personnes
- de partager ses annotations de lecture avec les bonnes personnes
- de partager ses critiques avec les bonnes personnes
- d'écrire à plusieurs avec les bonnes personnes
- d'avoir des sélections par affinités faites par les bonnes personnes
- d'avoir des retours sur ses écrits faites faites par les bonnes personnes
- ...groupes/ateliers/revue/...
Sans le social, il faut enlever "avec les bonnes personnes" et le site devient :
- soit un catalogue filtré par un groupe restreint (cf les "éditeurs")
- soit un catalogue à la profondeur infinie (cf les concurrents, qui avec pourtant peu d'oeuvres sont déjà pénibles à utiliser)
Sans le structuré ,il faut enlever toutes les actions spécifiques et le site devient :
- facebook
Dernière édition par kuranes le Mer 17 Mar - 21:16, édité 1 fois
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
nic a écrit:(...)
Je pense aussi qu'il faut une finalité à Bookz, à la fois une raison d'être et un message fort adressé aux visiteurs. (...)
Est-ce que ce n'est pas suffisant pour démarrer de savoir quel chemin on emprunte, faut-il déterminer dès le départ où il faut parvenir ?
En fait voilà :
- la "raison d'être" et le "message fort" ne restent pas clairs dans mon esprit, il y en a beaucoup trop et c'est excessif, y compris d'ailleurs parfois chez moi (en forçant le trait : "sur Bookz on peut tout faire pourvu que cela concerne un texte"... génial n'est-ce pas, mais comment personne n'y avait songé ?)
- deux étudiants se disent que ce serait cool de faire une sorte de répertoire-blog-chat des gars et filles de leur université... et quelques années plus tard, Facebook dépasse 470 millions de membres. Donc le problème n'est pas "où il faut parvenir", mais "où il faut commencer". On part généralement sur un truc un peu précis qui grossit et bifurque. (Mais tu as entièrement raison, nic, d'observer que je pars avec bien trop d'idées sur l'arrivée, mea culpa. Il me semble cependant que nous prenons le risque inverse de partir sur un truc bien trop général, au lieu peut-être de commencer à répondre à un besoin précis et identifié).
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
kuranes a écrit:(...)
Un peu comme un discussion qui commence par: "vas-y, parles" ... qui est inévitablement suivi d'un gros blanc.
(...)
Je suis d'équerre avec les fonctionnalités, je n'en reviens pas encore de la facilité avec laquelle tu sembles les proposer (cf discussion sur le module Livre numérique à côté).
Mais pour reprendre ton expression ci-dessus, dans mon esprit Bookz pour le moment c'est un peu un site où l'on dit "ici y'a du texte". Problème : du texte, tu en as des petabytes sur Internet.
Ce qui exprime quand même le mieux mon interrogation, c'est mon exemple initial Wikipedia/Linux avec leur produit encyclopédie/logiciel. Au départ, Bookz ça produit quoi pour qui (quitte à se diversifier ensuite) ?
Je reformule encore et encore. Je suis journaliste de Livres-Hebdo chargé des nouvelles technologies, et je vous envoie une question: "en ce moment plein de choses sortent autour du livre numérique, des éditeurs, des libraires, des revues, des comptes d'auteur, et bien sûr il y a des blogs, des forums, etc.... donc vous, vous apportez quoi au juste dans ce mouvement général, vous vous positionnez comment, c'est quoi votre offre et votre coeur d'activité?"
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
crowdsourcing éditorial ?
Le "crowdsourcing éditorial", si on arrive à transcrire en bon français mon affreux anglais technique, répond exactement à cette problématique. Utiliser les utilisateurs et leur nombre pour trier le bon grain de l'ivraie, de la manière la plus exhaustive possible.Problème : du texte, tu en as des petabytes sur Internet.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
nathrrr a écrit:Aaaaaaaaaaaaah vous avez donc bien peu foi en la nature
Sur les objectifs de bookz, pour moi ils ne sont pas de faire émerger 50 bons bouquins par an, mais simplement d'offrir aux lecteurs et aux auteurs une alternative à l'édition. Et les raisons sont nombreuses, je ne vais pas les énumérer ici. Vous êtes auteurs, vous voulez être lus sans vous livrer pieds et poings liés - déjà, vous voulez avoir une chance d'être lus pour de vrai -,vous voulez que les bénéfices de votre œuvre filent dans votre poche plutôt qu'en marketing pour le dernier PPDA, etc.
Vous êtes lecteurs, vous voulez avoir la chance de lire autre chose que ce que vous imposent le marketing et les mass-médias, vous voulez payer un prix juste pour ce que vous lisez - et tant qu'à faire, vous préférez même filer 3 euros directement à l'auteur plutôt qu'emprunter le bouquin dans une bibliothèque ou le télécharger en pirate (parce que oui, ça marche comme ça dans les faits), etc.
(...)
Nath, je me permets de copier-coller cette réponse que tu as faite dans une autre discussion (de mon fait, à force de pondre des incises de ci de là, je paume tout le monde).
Je te réponds trois choses :
- à tout prendre, un but simple et originel serait pour moi de faire émerger 50 bons livres, ce serait génial, surtout si cela permet d'en exposer 50.000 autres. C'est quand même le hic, parce que cela me paraît vraiment le truc à mettre en avant au départ, l'objectif clair qui permet de dire merde à l'édition papier tout en se démarquant de l'édition numérique genre In Libro Veritas (grâce à nos fonctionnalités et à notre choix réseau social).
- je ne suis pas trop convaincu côté auteur (pas assez clair ce que je gagne sur Bookz, en raison du point précédent)
- je ne suis pas du tout du tout du tout convaincu côté lecteur : l'édition, ce n'est pas seulement PPDA et Albin Michel, c'est 10.000 éditeurs francophones et de bonnes choses qui sortent parfois, c'est 2 millions de références Amazon, c'est 10 millions de Google Books à terme, etc. Moi-même, je continuerai à lire 90% de trucs hors Bookz et 10% seulement sur Bookz, donc je me sens mal de partir sur un mensonge en disant aux gens : "venez chez nous, c'est mieux et gratuit", non, dans l'ensemble ce ne sera pas mieux (vu que quand même, l'éditeur trie énormément de déchets).
Dernière édition par mon iPhone m'a tuer le Mer 17 Mar - 22:17, édité 1 fois
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
kuranes a écrit:crowdsourcing éditorial ?Le "crowdsourcing éditorial", si on arrive à transcrire en bon français mon affreux anglais technique, répond exactement à cette problématique. Utiliser les utilisateurs et leur nombre pour trier le bon grain de l'ivraie, de la manière la plus exhaustive possible.Problème : du texte, tu en as des petabytes sur Internet.
Pour le coup, j'utilise le même mot, sinon des trucs genre "sagesse des foules", "intelligence collective", "travail distribué", etc.
Je mets en gras ton expression : "trier le bon grain de l'ivraie", ce qui revient à la finalité. Mobiliser la foule OK, mais si c'est pour définir les meilleurs livres par genre, j'appelle cela de l'édition collective et l'offre est claire comme de l'eau de roche.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
@iph : Je me serais donc mal fait comprendre, une fois encore ? Damned. Je parle entre autres sur le long terme pour les auteurs, mais je lis peut-être trop de SF ? Le long terme c'est le moment où tous les auteurs connus et reconnus viendront sur bookz pour s'affranchir, comme les autres, des éditeurs. Et dans un premier temps, les autres (mais pas que quand même), juste pour toutes les raisons que j'ai môa-même évoquées dans le post que tu cites (en partie).
Quant aux lecteurs, pourquoi ne viendraient-ils pas ? Tu n'as pas encore d'e-reader, mais ça sera sans doute plus clair pour toi quand tu en auras un. Et comme pour beaucoup de gens, c'est pour bientôt. L'offre va accompagner la demande qui va accompagner l'offre (offre égale e-reader et bouquins bookz). (j'aurais dû faire éco, moi)
Quant aux lecteurs, pourquoi ne viendraient-ils pas ? Tu n'as pas encore d'e-reader, mais ça sera sans doute plus clair pour toi quand tu en auras un. Et comme pour beaucoup de gens, c'est pour bientôt. L'offre va accompagner la demande qui va accompagner l'offre (offre égale e-reader et bouquins bookz). (j'aurais dû faire éco, moi)
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Sur l'édition collective : Toujours un bémol sur le mot "édition", très connoté quelle que soit sa signification littérale. Et pourquoi pas communautaire plutôt que collective ? le collectif fait moins universel, fait davantage penser à un groupe de personnes qu'à toutes les personnes.
Objection votre honneur
Il y a quelques jours, je m'interrogeais sur la différence de (ce qui n'était pas encore) Bookz avec la concurrence. Quelqu'un m'a répondu : on sera meilleurs. Ca me semblait un peu léger, mais à la réflexion il faut commencer par là... Et le message ce n'est pas seulement dire "vous serez lus et critiqués", mais aussi le manifester par l'environnement mis en place, la dynamique d'ensemble, le décloisonnement - j'y reviens toujours !Marco a écrit:objection pour les messages "forts" adressés aux lecteurs et aux auteurs: ces messages sont DEJA adressés sur d'autres plateformes! Pour moi, donc: It is not enough.
J'ai fait avant m@nuscrits l'expérience de INLV, obtenant (apparemment) quelques lectures et seulement un commentaire. Le message a rapidement tourné court...
nic- Messages : 813
Date d'inscription : 07/03/2010
Une certaine qualité
Qu'est-ce qui te fait penser que ce sont de bons livres qui émergeraient, en tout cas meilleurs que ceux que produit l'édition classique ? Il me semble au contraire que ce seront les livres qui répondent aux plus larges demandes - ce qui n'est pas en soi regrettable, mais qui est une certaine qualité, plutôt qu'une qualité certaine.mon iPhone m'a tuer a écrit:un but simple et originel serait pour moi de faire émerger 50 bons livres , ce serait génial, surtout si cela permet d'en exposer 50.000 autres.
nic- Messages : 813
Date d'inscription : 07/03/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Mon avis sur la question : je vous avais fait il y a de ça une quinzaine de jours un (trop?) long post, qui ne vous avait pas particulièrement émus! Ma position d'aujourd'hui n'a pas fondamentalement changé, mais a un peu évolué, notamment sur deux points : la gratuité (il va bien falloir générer un peu de brouzouf), et le réseau social (idée épatante) :
- un éditeur collectif : oui, il faut inventer un nouveau monde de l'édition. Nous pouvons devenir "éditeur", avec quelques particularités : pas de but lucratif (ce qui ne signifie pas aucun budget), un comité de lecture de milliers de personnes, un comité éditorial de milliers de personnes également (et donc prescripteurs), l'essentiel des droits d'auteur pour l'auteur, la priorité donnée au numérique, transparence sur les frais de fonctionnement, les téléchargement, les ventes, la priorité donnée au numérique.
Pour le reste édition classique : des collections (=> groupes), relecture, conseils littéraires et corrections mineures (ateliers), un objectif initial de 50 œuvres officielles, la nécessité de communiquer autour des œuvres, l'impression sur papier (impression à la demande, négociation avec un imprimeur, d'où des coûts réduits par rapport à l'autoédition).
- cerise sur le gâteau, le réseau social. Je ne vois pas le réseau social comme une alternative à un éditeur collectif, mais comme un formidable complément. Auteurs et lecteurs viendront qui pour déposer, qui pour lire, ils resteront pour les fonctionnalités décapantes de l'outil (et ces fameux plucks!).
Je m'arrête, même si j'ai encore plein d'idées, qui concernent plus les détails ou les moyens de mise en œuvre de ces propositions.
- un éditeur collectif : oui, il faut inventer un nouveau monde de l'édition. Nous pouvons devenir "éditeur", avec quelques particularités : pas de but lucratif (ce qui ne signifie pas aucun budget), un comité de lecture de milliers de personnes, un comité éditorial de milliers de personnes également (et donc prescripteurs), l'essentiel des droits d'auteur pour l'auteur, la priorité donnée au numérique, transparence sur les frais de fonctionnement, les téléchargement, les ventes, la priorité donnée au numérique.
Pour le reste édition classique : des collections (=> groupes), relecture, conseils littéraires et corrections mineures (ateliers), un objectif initial de 50 œuvres officielles, la nécessité de communiquer autour des œuvres, l'impression sur papier (impression à la demande, négociation avec un imprimeur, d'où des coûts réduits par rapport à l'autoédition).
- cerise sur le gâteau, le réseau social. Je ne vois pas le réseau social comme une alternative à un éditeur collectif, mais comme un formidable complément. Auteurs et lecteurs viendront qui pour déposer, qui pour lire, ils resteront pour les fonctionnalités décapantes de l'outil (et ces fameux plucks!).
Je m'arrête, même si j'ai encore plein d'idées, qui concernent plus les détails ou les moyens de mise en œuvre de ces propositions.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
nic a écrit:
Qu'est-ce qui te fait penser que ce sont de bons livres qui émergeraient, en tout cas meilleurs que ceux que produit l'édition classique ? Il me semble au contraire que ce seront les livres qui répondent aux plus larges demandes - ce qui n'est pas en soi regrettable, mais qui est une certaine qualité, plutôt qu'une qualité certaine.
Avec la distinction par genre, je présume que les 50 livres les mieux notés en polar seront grosso modo les meilleurs polars disponibles sur Bookz (avec évidemment un ratage toujours éventuel). Et idem pour chaque genre et sous-genre.
Le principe du crowdsourcing affinitaire / différencié, c'est que la "large demande" n'existe quasiment plus, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir du marketing de masse.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
mon iPhone m'a tuer a écrit:nic a écrit:
Qu'est-ce qui te fait penser que ce sont de bons livres qui émergeraient, en tout cas meilleurs que ceux que produit l'édition classique ? Il me semble au contraire que ce seront les livres qui répondent aux plus larges demandes - ce qui n'est pas en soi regrettable, mais qui est une certaine qualité, plutôt qu'une qualité certaine.
Avec la distinction par genre, je présume que les 50 livres les mieux notés en polar seront grosso modo les meilleurs polars disponibles sur Bookz (avec évidemment un ratage toujours éventuel). Et idem pour chaque genre et sous-genre.
Le principe du crowdsourcing affinitaire / différencié, c'est que la "large demande" n'existe quasiment plus, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir du marketing de masse.
D'accord avec Iph, je rajouterai que la structure que nous envisageons, avec évaluation des évaluateurs (badge, etc), nous permet d'espérer un fonctionnement que je qualifierais de "suffrage universel indirect", qui me parait, sinon un gage de qualité, au moins de nature à la favoriser.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Vilnus Atyx a écrit:Mon avis sur la question : je vous avais fait il y a de ça une quinzaine de jours un (trop?) long post, qui ne vous avait pas particulièrement émus! (...)
Ah oui désolé, tu disais déjà bcp de choses dans ce post. Je suis d'accord (euh... à 21:05 à mon horloge, on verra à 22:07 ) pour un positionnement clair et assumé : nous sommes éditeurs de livres comme de revues, nous sommes concurrent de tous les autres, à commencer par le vieux monde papier, nous sommes sur le même plan que Gallimard et In Libro Veritas, Leo Scheer et les Nouveaux Auteurs, etc. Mais nous sommes les meilleurs et nous allons leur écraser la gueule.
Mais outre le wiki, le réseau social, le pluk et tout le reste, je suis pour une seconde révolution dans la foulée : la gratuité du livre / article / etc. édité sous forme numérique. (*)
Ce qui ne veut pas dire que l'auteur ne gagnera rien, mais le livre numérique édité chez nous sera gratuit. Ce qui, soit dit en passant et vu le prix que ces enculés du papier font pour leur version numérique, sera un bon moyen pour l'auteur de trouver des milliers de lecteurs, rien de tel pour cela que le coût zéro. A charge pour nous d'inventer un modèle qui trouve des ronds pour l'auteur (dons de ses lecteurs, mécènes, version papier payante etc.)
(*) Ou alors : prix libre à partir de zéro inclus, comme RadioHead.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
nathrrr a écrit:Sur l'édition collective : Toujours un bémol sur le mot "édition", très connoté quelle que soit sa signification littérale. Et pourquoi pas communautaire plutôt que collective ? le collectif fait moins universel, fait davantage penser à un groupe de personnes qu'à toutes les personnes.
Mais justement, il faut partir d'une connotation claire, pour en renverser le sens. Nous sommes éditeurs, mais voilà, nous sommes les pionniers de l'édition du XXIe siècle, pas les bouffeurs de miettes de Gutenberg, ni les parasites de McLuhan ni surtout les traîtres à Turing (qui veulent juste faire une très vieille chose sur un très nouveau support).
Nous sommes éditeurs et nous changeons les règles de l'édition. Nous sommes communautaires, nous sommes révolutionnaires, nous somme libres.
Voilà qui devrait au moins être clair à l'oreille des 4 millions de wannabe francophones, non? (Sans compter que kuranes programme déjà la version en ouzbek.)
Voilà qui devrait sans problème nourrir un buzz, non ?
Si tu as envoyé plein de manuscrits à plein d'éditeurs, c'est que les choses étaient claires dans ton esprit, tu voulais être éditée. Sinon, ben tu aurais mis cela sur un blog ou ailleurs. Et beaucoup d'entre nous ont fait cela.
Ensuite, si la force du réseau social, du wiki intégré, etc. fait apparaître d'autres choses, si nous sommes nombreux et puissants, nous ne nous présenterons plus comme éditeurs, nous inventerons carrément un label nouveau, et d'ailleurs on l'inventera sûrement pour nous désigner.
Mais au départ, il faut un axe de pénétration, un mot familier, un mot qui correspond à une fonction utile et reconnue dans le monde des auteurs et des lecteurs.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Hum. Est-ce que je comprends bien ce que tu dis :mon iPhone m'a tuer a écrit:Ah oui désolé, tu disais déjà bcp de choses dans ce post. Je suis d'accord (euh... à 21:05 à mon horloge, on verra à 22:07 ) pour un positionnement clair et assumé : nous sommes éditeurs de livres comme de revues, nous sommes concurrent de tous les autres, à commencer par le vieux monde papier, nous sommes sur le même plan que Gallimard et In Libro Veritas, Leo Scheer et les Nouveaux Auteurs, etc. Mais nous sommes les meilleurs et nous allons leur écraser la gueule.
Mais outre le wiki, le réseau social, le pluk et tout le reste, je suis pour une seconde révolution dans la foulée : la gratuité du livre / article / etc. édité sous forme numérique. (*)
Ce qui ne veut pas dire que l'auteur ne gagnera rien, mais le livre numérique édité chez nous sera gratuit. Ce qui, soit dit en passant et vu le prix que ces enculés du papier font pour leur version numérique, sera un bon moyen pour l'auteur de trouver des milliers de lecteurs, rien de tel pour cela que le coût zéro. A charge pour nous d'inventer un modèle qui trouve des ronds pour l'auteur (dons de ses lecteurs, mécènes, version papier payante etc.)
(*) Ou alors : prix libre à partir de zéro inclus, comme RadioHead.
1 - d'accord pour assumer le fait d'être "éditeur" dans la mesure où nous représenterons un mode nouveau (cf plus haut).
2 - d'accord pour la possibilité de garder un pied dans le monde papier (potentiellement payant, avec les profits pour l'auteur, mais générateur de ressources pour le fonctionnement de la plateforme)
3 - mise en avant du livre numérique, mais exclusivement gratuit (ou prix à la libre convenance du lecteur)
4 - forte interactions avec les outils internet innovants
En fait, il est peut-être temps de rédiger : un manifeste d'une part, des règles de fonctionnement d'autre part.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Vilnus Atyx a écrit:(...)
2 - d'accord pour la possibilité de garder un pied dans le monde papier (potentiellement payant, avec les profits pour l'auteur, mais générateur de ressources pour le fonctionnement de la plateforme)
(...)
Non, au sens où pour moi et parmi le positionnement, nous sommes éditeur intégralement numérique, cela fait partie de notre buzz "révolutionnaire" (et de toute façon, c'est le bon sens). Du début à la fin, tout est numérique, tout est transparent, etc.
Le papier, ce sont des arrangements que l'on organise avec des tiers pour l'auteur s'il veut cela, mais ce n'est pas la vocation de Bookz, on sort des livres et des revues numériques (et gratuits) qui portent notre label.
OK avec le reste, à 21:47 c'est ma position
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
C'est vrai que c'est tentant. Mais je vois plusieurs contre-arguments :mon iPhone m'a tuer a écrit:Non, au sens où pour moi et parmi le positionnement, nous sommes éditeur intégralement numérique, cela fait partie de notre buzz "révolutionnaire" (et de toute façon, c'est le bon sens). Du début à la fin, tout est numérique, tout est transparent, etc.
- sommes nous mûrs pour de l'intégral numérique : personne n'a de e-reader (je n'en ai pas, et quand bien même il en faudrait plusieurs par famille, ouch), lecture fatigante sur écran, etc...
- quel wannabe ne fantasme pas sur l'objet livre? (je viens de finir un manuscrit, la première chose que j'ai fait, c'est le mettre sur tbe en mode privé et me le commander pour voir mon bouquin)
- ce serait une manne financière toute trouvée pour faire tourner le site (et par la même de favoriser le numérique gratuit, sur le dos du papier)
- comment ferais-je lire mon chef d'œuvre à ma grand-mère?
Ce n'est pas incompatible avec un accord trouvé avec un imprimeur, et des revenus générés par la même occasion. Dans mon esprit, l'objet livre n'est pas un but, mais une alternative peut-être nécessaire.mon iPhone m'a tuer a écrit:Le papier, ce sont des arrangements que l'on organise avec des tiers pour l'auteur s'il veut cela, mais ce n'est pas la vocation de Bookz, on sort des livres et des revues numériques (et gratuits) qui portent notre label.
Re: Bookz : réseau social et/ou éditeur collectif ? Retour sur les finalités
Vilnus Atyx a écrit:
C'est vrai que c'est tentant. Mais je vois plusieurs contre-arguments :
(...)
Je suis d'accord avec tout tes contre-arguments, je dis juste : c'est une option qui ne regarde pas directement Bookz. Ce que j'appelais "des arrangements que l'on organise avec des tiers pour l'auteur s'il veut cela", et bien sûr on peut toucher de l'argent au passage dans ce cas (ou l'imprimeur numérique fait partie des donateurs-mécènes, ou des pluks peuvent aussi servir à l'auteur pour se payer une impression numérique).
Bookz comme "éditeur communautaire" produit des livres numériques gratuits. Avec un discours clair à l'auteur : ici tu es libre, tu conserves le droit de faire ce que tu veux de ton texte, tu peux faire une autre version numérique mais payante, tu peux aussi faire une version papier et on peut même te conseiller pour cela (voir le groupe "papivores en folie"), mais ce n'est pas notre raison d'être, nous sommes là pour t'aider à produire un bon texte, pour le publier et pour te donner de la notoriété. Si tu fantasmes en absolue priorité sur le chiffre d'affaires de Werber ou le joli papier gaufré de POL, eh bien ce n'est pas la bonne adresse, des millions sont comme toi, bon courage dans tes envois postaux et pense à faire un tour chez Wrath.
Tout cela serait à préciser, mais je crois que le papier provoque la confusion et doit être une option très secondaire. Si on prend le nom "éditeur", on sème déjà un doute initial (encore un !), si en plus on commence à faire officiellement du produit papier, autant s'appeler Gallimardz.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
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