Le Forum WBE

[mon iPhone m'a tuer]

(Sans commentaire car pas trop de temps en ce moment. Je pense que leurs désirs/besoins d'auteurs indépendants rejoignent en bonne part notre projet, donc à conserver en mémoire comme lieu du futur buzz)
http://web-book-edition.com/private/viewtopic.php?id=41

[nic]

Libérer la culture, croire en soi... moi pas client !

[Vilnus Atyx]

Je veux pas faire mon rabat-joie, mais c'est un peu mort non?

[mon iPhone m'a tuer]

Sais pas, pas vraiment été voir Cela semble plus "nouveau" que "mort".

Je crois que c'est plutôt là le site principal :
http://web-book-edition.com/

Quand ils disent...

"Un auteur indépendant est un auteur qui refuse l'obligation de transfert de ses droits à un tiers, le formatage ou la réécriture de ses oeuvres, l'organisation de la raréfaction de l'offre, l'élitisme lectoral, la pensée unique, les conditions insupportables des intermédiaires."

...je pense qu'ils partagent certaines vues avec nous. Enfin avec moi

[nic]

Delacroix + graf, aargh !

[Gondolfo]

oui enfin ils aiment quand même plus le papier qu'Iph...

il semble que ce soit un démarrage et avec la pub de MLJ, tout est possible. Ou pas.

[Marco]

Oui, bon, ils commencent à peine.
Souhaitons-leur donc: "bonne chance les copains!"
Sur le fond, des vues communes, sans doute, mais avec un discours un poil démago et un arrière-goût de théorie du complot...

[Michel M]

Sur le fond, des vues communes, sans doute, mais avec un discours un poil démago et un arrière-goût de théorie du complot...

effectivement, c'est aussi ce que j'ai retenu, mais bon, chacun ses petits ennuis ...

[nic]

la pub de MLJ

[Marco]

LMJ (= Wrath) (Lise-Marie pour les intimes)

[nic]

Ah oui, dans l'ordre, je reconnais ! (Dyslexique, Gondolfo ?)

[Gondolfo]

nic tu sais c'est mon problème avec ces machines numériques : j'ai les doigts trop gros pour les touches

[nic]

nic tu sais c'est mon problème avec ces machines numériques : j'ai les doigts trop gros pour les touches

Retire les moufles, il fait beau !

[mon iPhone m'a tuer]

Disons que l'objectif semble une sorte de confédération des auto-édités et auto-produits. Je suis plutôt intéressé par les besoins exprimés, on verra quand il y aura plus de monde. Aujourd'hui en papier et demain en numérique, il est "facile" de produire un livre. Mais plus difficile d'assurer sa diffusion, sa réputation, etc. Bien sûr, cette difficulté à trouver des lecteurs est déjà patente dans le circuit traditionnel du livre papier : tout le monde sait qu'un roman ou un essai a une probabilité faible de franchir le millier de lecteurs dans la courte fenêtre où se décide son destin (= une réimpression et un réassort si cela prend, ou bien plus généralement retour, stock invisible voire pilon). En soi, le numérique ne résout pas ce problème, il est probable qu'il l'aggrave : il y a déjà surproduction de l'offre papier par rapport à la demande (ou même la capacité) du lectorat, l'accès numérique progressivement simplifié à la totalité du domaine public gratuit + la totalité des oeuvres nouvelles gratuites + la totalité des oeuvres nouvelles payantes va renforcer ce décalage. (Raison pour laquelle "penser lecteur" est le meilleur service que l'on peut rendre à l'auteur... car agréger des lecteurs est bien plus difficile qu'agréger des auteurs).

Bref, tu as raison Marco de souligner que l'interprétation purement "conspirationniste" de cet état de fait est fausse et ne mène pas à grand chose. Disons qu'une partie des oeuvres éditées n'est pas soutenue par sa qualité intrinsèque, mais par un système industriel de distribution et de promotion marketing / RP. Ce constat est cependant insuffisant pour apporter à l'auteur une topographie correcte de sa situation présente et à venir. (En même temps, comme le rappelait nic dans de précédents échanges sur la part du "rêve", je ne suis pas sûr que l'auteur ait toujours envie d'une telle topographie... par exemple, si je dis que le prix zéro est un des moyens les plus simples pour trouver des lecteurs, je ne suis pas sûr que tous les auteurs apprécient. Le problème est que son chef d'oeuvre à 5 ou 10 euros ne fera jamais le poids face à Marc Lévy, ni surtout à la totalité concurrentielle citée plus haut faisant que le lecteur déboursera de moins en moins pour acheter un livre, comme c'est déjà le cas dans d'autres domaines).

Quoiqu'il en soit, et conformément à mon modèle du "couteau suisse", je pense que nous fidéliserons d'autant mieux les membres de Bookz qu'ils trouveront chez nous le maximum d'opportunités concrètes autour des fonctions centrales d'édition-lecture-critique-partage. On compte beaucoup sur les groupes pour cela... et il faut d'ailleurs discuter de la page perso du groupe quand nous aurons éclusé les décisions en cours.

[mon iPhone m'a tuer]

A propos de la "topographie", cet exemple :
http://www.ebouquin.fr/2010/04/24/promouvoir-son-livre-avec-une-application-iphone-lexemple-de-chicago-gangland-tour/

Bien que le mec soit édité en papier+numérique chez une maison assez puissante (Simon & Schuster n'est pas un éditeur marginal), il a sorti l'artillerie lourde : FB+twitter+site+appli iPhone+apparemment des "produits dérivés" (pas des yaourts mais presque )

A mon avis, cela préfigure le comportement d'une partie des auteurs dans les années à venir. Le basculement médias centraux>Internet va donner lieu à une course en avant promotionnelle sur le réseau, organisée soit par l'auteur lui-même, soit par son éditeur (quand ce dernier se sera sorti le doigt du cul en France). On a aujourd'hui une fenêtre à occuper, parce que le basculement numérique est lent et que les gros éditeurs représentant 80% du marché ont du mal à négocier le virage (à la fois pour des raisons de culture / d'imaginaire et pour des raisons de gros sous, ils perdront à court terme sur le format numérique et ils ont investi leur pognon dans la maîtrise de la chaîne papier).

Donc plus notre site sera une "boite à outil" pour l'auteur, plus il s'imposera comme leader dans sa catégorie. La boite à outil commence par l'éditeur-lecteur-annotateur de texte ePub (production), mais on doit réfléchir au reste (diffusion-réputation : comment on facilite ces étapes, comment on se connecte facilement à tous les outils sociaux existants, comment on crée de la valeur ajoutée pour le lecteur, cible ultime de toutes ces séductions, etc.).

[becdanlo]

Intéressant l'article sur ebouquin "Promouvoir son livre avec une application iPhone, l’exemple de “Chicago gangland Tour”", notamment ce constat :

Étant journaliste, il est conscient que les chroniques littéraires dans la presse, aussi dithyrambiques soient-elles ne font plus beaucoup vendre, les ventes de journaux étant en très forte baisse.

Ce phénomène doit aussi être vrai pour la presse française...

[nic]

Étant journaliste, il est conscient que les chroniques littéraires dans la presse, aussi dithyrambiques soient-elles ne font plus beaucoup vendre, les ventes de journaux étant en très forte baisse.

Ce phénomène doit aussi être vrai pour la presse française...

Assurément. L'absence d'écho dans la presse reste cependant encore pire !

[becdanlo]

Assurément. L'absence d'écho dans la presse reste cependant encore pire !

En absence de presse, on table souvent sur les blogs littéraires (envoie d'un exemplaire gratuit pour avoir une chronique), ça marche bien, les blogueurs jouent bien le jeu, mais hélas leur pouvoir prescripteur reste encore faible...

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