Protection des oeuvres

Nous pouvons peut-être offrir un service de protection des œuvres. Dans le cas d'un dépôt d'un texte sur le site, il nous est facile de dater le dépôt, donc éventuellement de garantir l'antériorité de création sur une œuvre, pour garantir les droits des auteurs... Ceci est tout à fait compatible avec la pratique des licences libres qui ne veulent pas dire abandon complet du droit d'auteur. J'y vois un argument supplémentaire pour faire venir des auteurs qui ont un peu peur de déposer leur texte en ligne.

ça me semble une bonne idée (effectivement, c'est une préoccupation de certains auteurs "amateurs").

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Et puis, on ne sait jamais, hein, le premier fils de (profession d'une dame) plagie une de mes œuvres, il obtient le prix Goncourt et moi nib !

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Je pense aussi que c'est important, surtout pour ceux qui écrivent des thrillers où l'idée et sa mécanique sont primordiales - et exportables vers la concurrence.

je dis que je vote pour

Bis (bonne idée, je vote pour, mort aux plagiaires, 60.000 pluks si vous me permettez de copier vos bonnes idées, etc.)

Il me semble que déesse Nath et dieu Kuranes ont carrément prévu un système genre ISBN, mais propre à la plateforme et compatible avec les n° officiels de dépôt dans ce genre.

Oui notre bon peuple, nos Grandeurs ont prévu quelque chose comme cela, avec l'optique que le système puisse devenir un standard.
Mais pour la protection des oeuvres et la preuve d'antériorité, il me semble que seul un huissier peut faire cela pour que ce soit valable. On pourrait peut-être avoir une sorte de partenariat avec Copyright.fr, le moins cher, qui offrirait des tarifs préférentiels à nos auteurs...?

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Mise au point. Je vois 3 sortes de propriété de copyright :

Copyright détenu par Bookz seul (ça ne répond pas trop à l'esprit du truc mais c'est bon pour Bookz en cas de succès genre DaVinci ou H.Potter. Le Loto, quoi).

Copyright détenu par Bookz et l'auteur (c'est bon pour tout le monde en cas de succès, mais ça ne répond peut-être pas à l'esprit du truc en totalité).

Copyright détenu par l'auteur seul (ça répond totalement à l'esprit du truc, mais si c'est le billet gagnant du Loto, nib pour Bookz, qui ne pourra pas aller se dorer la pilule à La Barbade avec les bénéfices de la société à but non lucratif).

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Si on se fait un copyright bookz, plus d'intérêt ! Une des choses pour lesquelles je rêve de cette plateforme depuis des mois, c'est justement que les auteurs puissent avoir le choix de ne plus aliéner leurs droits sur leurs textes. Notamment militer pour qu'ils en fassent ce qu'ils veulent hors du format papier s'ils ont un contrat avec un éditeur.
Mais je pense que nous sommes sur la même longueur d'ondes...

nathrrr a écrit:Si on se fait un copyright bookz, plus d'intérêt ! Une des choses pour lesquelles je rêve de cette plateforme depuis des mois, c'est justement que les auteurs puissent avoir le choix de ne plus aliéner leurs droits sur leurs textes. Notamment militer pour qu'ils en fassent ce qu'ils veulent hors du format papier s'ils ont un contrat avec un éditeur.
Mais je pense que nous sommes sur la même longueur d'ondes...

Bis.

L'auteur numérique doit faire exploser le système des parasites intermédiaires !

PS : on prévoit d'intégrer sur Bookz un lien permanent vers la licence Creative Commons?

mieux, on propose à l'auteur de choisir parmi les droits qu'il peut appliquer (dont l'ensemble des CC)

In libro veritas propose différentes licences à "ses" auteurs (Licence Art Libre, Creative Commons, GFDL).
http://www.inlibroveritas.net/qui-est-inlibroveritas.html

Pour les CC, oui, bien sûr !
Pour la preuve d'antériorité, le dépôt sur le site devrait a priori suffire, mais
- 1) dans le domaine artistique, savez-vous si cela a déjà été pris en compte par un tribunal (je crois que oui pour des brevets) ?
-2) Pour les textes évolutifs, il faudrait s'assurer d'en conserver des versions à différents stades.

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La protection des œuvres, c'est évidemment indispensable, mais en même temps il faut être conscient du fait que si un litige éclate et que l'auteur n'a ni les moyens de se payer les services d'un avocat ni le temps de suivre son affaire de près, je n'en dis pas plus ... Sauf que j'ai été en justice 3 fois, que j'ai gagné 2 fois et perdu 1 fois, et que même quand j'ai gagné, ça a été une telle galère que je n'en dis pas plus là non plus ...

Le mieux, c'est de se débrouiller à avoir de la chance, c'est-à-dire de se débrouiller à ne pas aller en procès, et la meilleure façon, dans notre cas, c'est de faire peur aux voleurs potentiels grâce au copyright, ce qui nous ramène au point de départ, à savoir qu'il faut impérativement se « protéger » par un Copyright.

Et puis, quand même, si l'on n'a ni le temps ni les moyens d'aller en justice et que l'on a écrit le prochain DaVinviCode, on peut toujours trouver une avocat ou une avocate qui se débrouillera à travailler pour rien juste par amitié ... Moi même, je me suis bien lancé par amitié dans la révision d'une saga en 5 volumes de 1500 pages, mais qui était si bourré de fautes que j'ai remercié mon ami d'avoir décidé de mourir d'une crise cardiaque quand je suis arrivé au 3e chapitre du premier volume de ma révision. Ça, c'est un véritable ami !

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Ah ah ! pas mal!

Je pense que s'il y a des copyright détenus par bookz (même partiellement) alors nous sommes morts nés.
Cela devrait faire fuir pas mal de mondes même ceux qui ne prétendent à rien mais ne veulent pas insulter l'avenir.

Dans le cas de Bookrix ils mettent l'argument "votre livre reste à vous" clairement en avant.

Gondolfo a écrit:Je pense que s'il y a des copyright détenus par bookz (même partiellement) alors nous sommes morts nés.
Cela devrait faire fuir pas mal de mondes même ceux qui ne prétendent à rien mais ne veulent pas insulter l'avenir.

Dans le cas de Bookrix ils mettent l'argument "votre livre reste à vous" clairement en avant.

Oui et je pense d'ailleurs que cela doit figurer dans le "manifeste" : tout comme l'imprimerie jadis, on invente un nouveau droit d'auteur qui cette fois est vraiment centré sur l'auteur, pas sur les intermédiaires. C'est-à-dire que par défaut l'auteur reste maître des droits moraux et patrimoniaux, il ne consent que s'il le veut une exploitation commerciale très limitée à tel libraire ou tel éditeur. L'inverse de l'édition actuelle où, quand tu as signé le contrat, tu n'as globalement aucune maîtrise, tu touche des dividendes (dans le meilleur des cas) et tu fermes ta gueule.

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Et en plus, si tu es inconnu et que tu donnes tous tes droits à un éditeur, un rapport de force s'établit immédiatement entre un pot de terre et un pot de fer. Le moindre choc et c'est le premier qui se brise; pas le second.

Par exemple, chez Gallimard, si tu ne tailles pas de pipe à Phillipe Sollers, je n'en dis pas plus de tes écrits ... Pareil chez Grasset avec BHL ... Sauf si tu fais vendre plus de bouquins qu'eux (mais après leur avoir taillé une bonne pipe avant la parution de ton premier livre, bien sûr) ...

Par contre, si tu es livré à toi-même en tant que débutant, tu ne bénéficies d'aucun conseil d'écriture et tes bouquins risquent fort de rester à l'état de larve. C'est entre autres sur ce plan-là que j'insisterais avec Bookz : aider les malheureux qui se prennent pour quelqu'un et qui pourrait bien le devenir si quelques conseils éclairés leur était donnés.

Bookz, ça pourrait être Zarathoustra revenant de la montagne pour éclairer les écrivains-vaines trop écrivains-vaines, à coups de fouet pour les femmes, s'il le faut.

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