Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
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Pour une communauté auteurs-lecteurs :: Discussions générales :: Réflexions pour la création d'un site collaboratif
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Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
On le sait d'expérience et on le voit à travers les premières interventions sur ce forum: les attentes ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Pour ceux qui ont l'intention de "déposer" des textes sur la plateforme, il peut y avoir trois motivations qui se recoupent ou s'excluent:
1) proposer une oeuvre "finie" avec l'espoir modeste mais raisonnable d'être lu, éventuellement commenté, par delà le cercle de proches habituels, et sans avoir forcément en tête une publication.
2) hasarder une ébauche ou un manuscrit sur lequel on doute, dans le but de recueillir un maximum de remarques précises et "constructives". On a explicitement en tête de retravailler son texte.
3) proposer une oeuvre en laquelle on "croit", avec l'espoir d'être "distingué" d'une façon ou d'une autre par la "communauté", en ayant en vue, à terme, une publication numérique (ou papier) dans les meilleures conditions. (c'est-à-dire pas de l'auto-édition de papa)
Du coup, n'est-il pas possible d'envisager plusieurs niveaux et espaces de lecture, proposant des évaluations différentes?
1) un espace "lectures libres", parmi des centaines (milliers) de manuscrits différents, le lecteur occasionnel pouvant se repérer grâce aux outils de "classification" dont a déjà parlé I-phone. Là, chacun peut librement déposer un commentaire plus ou moins bref, sur la page consacrée à chaque oeuvre. C'est une fonctionnalité de base, que l'on trouve déjà sur pas mal de sites passés et présents, fondée sur la "bonne volonté" des lecteurs de passage, permettant "l'émergence" éventuelle d'oeuvres sur des critères quantitatifs (nombre de téléchargements, nombre d'"appréciations" positives etc.). A mon avis, cette fonctionnalité classique est nécessaire mais certainement insuffisante.
2) un espace "atelier", comme le propose déjà Elléonore je crois. Là les gens viennent en toute humilité en quête de conseils, que d'autres auteurs se feront un plaisir de leur prodiguer C'est à mon avis un aspect qui peut être passionnant, parce qu'il permet de dépasser le traditionnel stade de l'impression de lecture... impressionniste. Il pourra y être question de style à l'échelle de la phrase. Evidemment, les "ébaucheurs" ne sont pas obligés de tenir compte des "conseillers"!
3) un espace "sélection" (ou "distinction"). Alors là, c'est un peu plus compliqué, mais c'est sans doute central pour le sérieux, la crédibilité de l'entreprise globale (ne serait-ce que pour éviter la dérive classique des grrrrrrandes communautés bénévoles: l'entrepôt de textes dormant). Voilà une possibilité: les gens qui souhaitent soumettre leur texte à une évaluation (personne n'est obligé, cf les deux autres espaces) le font parvenir à un comité de lecture spécifique (comité à définir; a priori constitué d'amateurs motivés, concrètement: qui n'ont pas peur d'y consacrer plusieurs heures chaque semaine; les membres ne sont bien sûr pas inamovibles, et les places pas limitées a priori); pour que ce soit jouable et qu'il puisse y avoir lecture attentive (contrairement aux tri-express des trop fameux services des manuscrits) , il faut un format et une fréquence raisonnables: par exemple 10 textes chaque semaine, aucun texte n'excédant 20 pages (ça peut être des nouvelles, ça peut être aussi un extrait de roman, d'essai etc.). S'il y a plus de 10 textes proposés chaque semaine dans cette catégorie? Ben je sais pas, liste d'attente? (ou alors tellement de lecteurs motivés qu'on arrive à constituer plusieurs comités de lecture parallèles, mais alors ça je n'y crois pas du tout ). Et donc que gagne(nt) le(s) distingué(s) chaque semaine, mmhm? On peut imaginer plein de choses, vous êtes plusieurs à avoir déjà lancé des pistes: mise en valeur sur le site, intégration dans une "revue" numérique spécifique, aide au lancement, c'est à voir.
Voilà. Ce ne sont que des idées, tout est discutable, le chantier est vaste!
Pour ceux qui ont l'intention de "déposer" des textes sur la plateforme, il peut y avoir trois motivations qui se recoupent ou s'excluent:
1) proposer une oeuvre "finie" avec l'espoir modeste mais raisonnable d'être lu, éventuellement commenté, par delà le cercle de proches habituels, et sans avoir forcément en tête une publication.
2) hasarder une ébauche ou un manuscrit sur lequel on doute, dans le but de recueillir un maximum de remarques précises et "constructives". On a explicitement en tête de retravailler son texte.
3) proposer une oeuvre en laquelle on "croit", avec l'espoir d'être "distingué" d'une façon ou d'une autre par la "communauté", en ayant en vue, à terme, une publication numérique (ou papier) dans les meilleures conditions. (c'est-à-dire pas de l'auto-édition de papa)
Du coup, n'est-il pas possible d'envisager plusieurs niveaux et espaces de lecture, proposant des évaluations différentes?
1) un espace "lectures libres", parmi des centaines (milliers) de manuscrits différents, le lecteur occasionnel pouvant se repérer grâce aux outils de "classification" dont a déjà parlé I-phone. Là, chacun peut librement déposer un commentaire plus ou moins bref, sur la page consacrée à chaque oeuvre. C'est une fonctionnalité de base, que l'on trouve déjà sur pas mal de sites passés et présents, fondée sur la "bonne volonté" des lecteurs de passage, permettant "l'émergence" éventuelle d'oeuvres sur des critères quantitatifs (nombre de téléchargements, nombre d'"appréciations" positives etc.). A mon avis, cette fonctionnalité classique est nécessaire mais certainement insuffisante.
2) un espace "atelier", comme le propose déjà Elléonore je crois. Là les gens viennent en toute humilité en quête de conseils, que d'autres auteurs se feront un plaisir de leur prodiguer C'est à mon avis un aspect qui peut être passionnant, parce qu'il permet de dépasser le traditionnel stade de l'impression de lecture... impressionniste. Il pourra y être question de style à l'échelle de la phrase. Evidemment, les "ébaucheurs" ne sont pas obligés de tenir compte des "conseillers"!
3) un espace "sélection" (ou "distinction"). Alors là, c'est un peu plus compliqué, mais c'est sans doute central pour le sérieux, la crédibilité de l'entreprise globale (ne serait-ce que pour éviter la dérive classique des grrrrrrandes communautés bénévoles: l'entrepôt de textes dormant). Voilà une possibilité: les gens qui souhaitent soumettre leur texte à une évaluation (personne n'est obligé, cf les deux autres espaces) le font parvenir à un comité de lecture spécifique (comité à définir; a priori constitué d'amateurs motivés, concrètement: qui n'ont pas peur d'y consacrer plusieurs heures chaque semaine; les membres ne sont bien sûr pas inamovibles, et les places pas limitées a priori); pour que ce soit jouable et qu'il puisse y avoir lecture attentive (contrairement aux tri-express des trop fameux services des manuscrits) , il faut un format et une fréquence raisonnables: par exemple 10 textes chaque semaine, aucun texte n'excédant 20 pages (ça peut être des nouvelles, ça peut être aussi un extrait de roman, d'essai etc.). S'il y a plus de 10 textes proposés chaque semaine dans cette catégorie? Ben je sais pas, liste d'attente? (ou alors tellement de lecteurs motivés qu'on arrive à constituer plusieurs comités de lecture parallèles, mais alors ça je n'y crois pas du tout ). Et donc que gagne(nt) le(s) distingué(s) chaque semaine, mmhm? On peut imaginer plein de choses, vous êtes plusieurs à avoir déjà lancé des pistes: mise en valeur sur le site, intégration dans une "revue" numérique spécifique, aide au lancement, c'est à voir.
Voilà. Ce ne sont que des idées, tout est discutable, le chantier est vaste!
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
1) Un espace atelier, oui, auquel n'auraient accès que des membres enregistrés spécifiquement.
2) Et effectivement, les auteurs pourraient demander en postant leurs textes définitifs à ce qu'ils soient évalués. Imaginons la suite (si c'est "oui, je veux être évalué par un comité de lecture") :
- l'auteur attribue un genre à son texte
- le texte est automatiquement dirigé vers le "salon de lecture" correspondant.
- Les lecteurs inscrits dans cette catégorie reçoivent notification de l'arrivée du texte et s'engagent, ou non, à le lire.
- A partir d'un certain nombre de lecteurs engagés, on bloque (ou pas ?).
- Si un lecteur s'engage sur un texte, il est mis hors-circuit, s'il le désire, le temps de la lecture et du commentaire (histoire de ne pas blinder sa messagerie)
- Sinon, il est toujours disponible.
3) Les lecteurs de "comités" s'inscriraient spécifiquement, dans un ou plusieurs genres. Chacun aurait un blog sur lequel on pourrait consulter son profil, les commentaires qu'il a faits, les notes données à ses commentaires.
2) Et effectivement, les auteurs pourraient demander en postant leurs textes définitifs à ce qu'ils soient évalués. Imaginons la suite (si c'est "oui, je veux être évalué par un comité de lecture") :
- l'auteur attribue un genre à son texte
- le texte est automatiquement dirigé vers le "salon de lecture" correspondant.
- Les lecteurs inscrits dans cette catégorie reçoivent notification de l'arrivée du texte et s'engagent, ou non, à le lire.
- A partir d'un certain nombre de lecteurs engagés, on bloque (ou pas ?).
- Si un lecteur s'engage sur un texte, il est mis hors-circuit, s'il le désire, le temps de la lecture et du commentaire (histoire de ne pas blinder sa messagerie)
- Sinon, il est toujours disponible.
3) Les lecteurs de "comités" s'inscriraient spécifiquement, dans un ou plusieurs genres. Chacun aurait un blog sur lequel on pourrait consulter son profil, les commentaires qu'il a faits, les notes données à ses commentaires.
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Excellente suggestion je trouve, cette distinction des espaces (ah la topologie, que c'est beau...). En vrac.
- Concrètement, cela prendrait la forme d'une page d'avertissement au moment de poster, expliquant à l'auteur le nature des espaces et la nature des textes qui peuvent y être déposés. On fait confiance à l'auteur pour ne pas abuser (mettre en "sélection" un texte provisoire de 400 pages par exemple)
- L'espace Libre et l'espace Atelier ne posent pas problème, l'idée d'atelier est vraiment très bonne. Là encore, l'auteur doit être incité à préciser la nature exacte de sa requête ("voici mon texte en l'état, je me sens bloqué(e) sur tel ou tel point") pour minimiser le risque de dérive (question hypergénérale sur la base d'un texte à peine travaillé). Mais dans ce dernier cas, pas très grave, il y aura sans doute émergence de réponses-type ("impossible de vous aider si vous ne faites pas l'effort d'une rédaction un peu construite, c'est une question de respect mutuel")
- L'espace "Sélection" me paraît en effet critique. Et en fait, ce pourrait bien être lui qui impulse la dynamique à l'ensemble. Pour qu'il puisse fonctionner comme stimulant général de la communauté (des auteurs comme des lecteurs), cela demande un cadre (surtout longueur maximale) et un objectif (publication numérique à mon avis).
- Concrètement, cela prendrait la forme d'une page d'avertissement au moment de poster, expliquant à l'auteur le nature des espaces et la nature des textes qui peuvent y être déposés. On fait confiance à l'auteur pour ne pas abuser (mettre en "sélection" un texte provisoire de 400 pages par exemple)
- L'espace Libre et l'espace Atelier ne posent pas problème, l'idée d'atelier est vraiment très bonne. Là encore, l'auteur doit être incité à préciser la nature exacte de sa requête ("voici mon texte en l'état, je me sens bloqué(e) sur tel ou tel point") pour minimiser le risque de dérive (question hypergénérale sur la base d'un texte à peine travaillé). Mais dans ce dernier cas, pas très grave, il y aura sans doute émergence de réponses-type ("impossible de vous aider si vous ne faites pas l'effort d'une rédaction un peu construite, c'est une question de respect mutuel")
- L'espace "Sélection" me paraît en effet critique. Et en fait, ce pourrait bien être lui qui impulse la dynamique à l'ensemble. Pour qu'il puisse fonctionner comme stimulant général de la communauté (des auteurs comme des lecteurs), cela demande un cadre (surtout longueur maximale) et un objectif (publication numérique à mon avis).
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Je continue sur les commentaires :
N'importe qui peut noter les commentaires, selon qu'il l'a trouvé argumenté, utile, etc.
Les commentaires qui apparaissent en premier sont les mieux notés (la note moyenne étant pondérée par le nombre total de notes). Cela est surtout important pour les commentaires autres que ceux des "comités".
N'importe qui peut noter les commentaires, selon qu'il l'a trouvé argumenté, utile, etc.
Les commentaires qui apparaissent en premier sont les mieux notés (la note moyenne étant pondérée par le nombre total de notes). Cela est surtout important pour les commentaires autres que ceux des "comités".
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Iphone, qu'entends-tu par "publication numérique" ? Un texte testé et approuvé ?
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
nathrrr a écrit:Iphone, qu'entends-tu par "publication numérique" ? Un texte testé et approuvé ?
Par exemple : chaque mois / bimestre / trimestre, les 10 textes les mieux notés dans l'espace sélection (notation à préciser par le comité de lecture à définir) font l'objet d'une publication de type "revue numérique" (pdf ou autre avec mise en page), envoyée à tous les membres de la communauté (et partageable à l'extérieur d'elle, sur Internet). Cela donne de la visibilité et de l'exemplarité, cela permet de faire découvrir des plumes et des styles différents, etc.
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
D'accord (j'ai compris) et d'accord (avec toi).
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
ou plutôt un article de blog hebdo pour rendre compte de notre actu, des derniers textes les mieux notés...
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Très bien, ça se précise!
De mon côté, je m'interroge sur l'échelle d'évaluation. Je vois qu'ailleurs (Les Nouveaux Auteurs, par exemple) on recourt à la notation classique (de 1 à 10). C'est évidemment pratique (pour les moyennes et les éventuels classements qui s'ensuivent), mais il y a un côté scolaire qui rend mal compte de la palette de réactions que l'on peut avoir devant un texte. Par exemple, il m'arrive d'être perplexe en lisant un manuscrit: je ne le trouve pas mauvais, plutôt intéressant a priori, mais impossible d'entrer vraiment dedans (parce que par exemple il bouscule "trop" des habitudes de lecture). Bien sûr ça peut être développé dans la partie "commentaire", mais la note? Un texte qui rend perplexe "vaut"-il la moyenne, 5 ou 6/10? ce n'est pas très satisfaisant... Mon idée, c'est qu'on pourrait, si techniquement ce n'est pas trop compliqué, envisager la "notation" traditionnelle et y adjoindre un mot d'appréciation qui restitue ce type de nuance, avec un large choix: "étonné", "perplexe", "touché", admiratif", "écoeuré", "déçu" etc... toute une gamme à imaginer qui nous sortirait des trop convenus (et donc peu signifiants) "coup de coeur", "à conseiller!", "bof", à éviter!" etc., bref un mot d'appréciation qui donne plus de sens à la note, avant d'entrer dans les détails du commentaire.
Pour la publication numérique, je vous suis également tous les deux. Peut-être faudra-t-il préciser un point pas anodin: si des gens qui croient en leur texte, plutôt qu'envoyer leur manuscrit chéri à des éditeurs tradis, opte pour cette plateforme novatrice, c'est bien parce qu'à terme, ils espèrent une diffusion plus large par le numérique que par le support papier. Mais quid des conditions que vous envisagez? Diffusion payante (genre téléchargement à 6 euros avec essentiel qui revient à l'auteur au lieu du livre à 15 euros avec 1 qui revient à l'auteur), ou diffusion résolument gratuite? J'ai bien compris que le système de "distinction" sur le site offre à l'oeuvre une visibilité immédiate élargie, via une revue à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté. Mais je répète: ensuite? Que fait l'auteur de son oeuvre plus "visible": diffusion payante, gratuite? (je sais que ma question est un peu idiote, mais autant tout mettre à plat tout de suite)
De mon côté, je m'interroge sur l'échelle d'évaluation. Je vois qu'ailleurs (Les Nouveaux Auteurs, par exemple) on recourt à la notation classique (de 1 à 10). C'est évidemment pratique (pour les moyennes et les éventuels classements qui s'ensuivent), mais il y a un côté scolaire qui rend mal compte de la palette de réactions que l'on peut avoir devant un texte. Par exemple, il m'arrive d'être perplexe en lisant un manuscrit: je ne le trouve pas mauvais, plutôt intéressant a priori, mais impossible d'entrer vraiment dedans (parce que par exemple il bouscule "trop" des habitudes de lecture). Bien sûr ça peut être développé dans la partie "commentaire", mais la note? Un texte qui rend perplexe "vaut"-il la moyenne, 5 ou 6/10? ce n'est pas très satisfaisant... Mon idée, c'est qu'on pourrait, si techniquement ce n'est pas trop compliqué, envisager la "notation" traditionnelle et y adjoindre un mot d'appréciation qui restitue ce type de nuance, avec un large choix: "étonné", "perplexe", "touché", admiratif", "écoeuré", "déçu" etc... toute une gamme à imaginer qui nous sortirait des trop convenus (et donc peu signifiants) "coup de coeur", "à conseiller!", "bof", à éviter!" etc., bref un mot d'appréciation qui donne plus de sens à la note, avant d'entrer dans les détails du commentaire.
Pour la publication numérique, je vous suis également tous les deux. Peut-être faudra-t-il préciser un point pas anodin: si des gens qui croient en leur texte, plutôt qu'envoyer leur manuscrit chéri à des éditeurs tradis, opte pour cette plateforme novatrice, c'est bien parce qu'à terme, ils espèrent une diffusion plus large par le numérique que par le support papier. Mais quid des conditions que vous envisagez? Diffusion payante (genre téléchargement à 6 euros avec essentiel qui revient à l'auteur au lieu du livre à 15 euros avec 1 qui revient à l'auteur), ou diffusion résolument gratuite? J'ai bien compris que le système de "distinction" sur le site offre à l'oeuvre une visibilité immédiate élargie, via une revue à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté. Mais je répète: ensuite? Que fait l'auteur de son oeuvre plus "visible": diffusion payante, gratuite? (je sais que ma question est un peu idiote, mais autant tout mettre à plat tout de suite)
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Marco a écrit:
De mon côté, je m'interroge sur l'échelle d'évaluation. Je vois qu'ailleurs (Les Nouveaux Auteurs, par exemple) on recourt à la notation classique (de 1 à 10). (...) Mon idée, c'est qu'on pourrait, si techniquement ce n'est pas trop compliqué, envisager la "notation" traditionnelle et y adjoindre un mot d'appréciation qui restitue ce type de nuance, avec un large choix: "étonné", "perplexe", "touché", admiratif", "écoeuré", "déçu" etc... (...)
Sur ce point, je vois l'idée mais je me demande ce qui apparaîtrait à l'écran en "synthèse" des jugements qualitatifs d'un livre donné. Un sorte de graphe en histogramme selon les réactions cliquées par les lecteurs : (35% perplexe, 29% admiratif, 14% touché, etc.) ?
En essayant de me souvenir de mes lectures sur m@nusrits, j'avoue que j'aurais du mal à exprimer en un seul mot mes sentiments. Je me demande si l'on pourrait ajouter une seconde note générique (0-10), "potentiel". C'est une chose que je ressentais souvent : "je n'ai pas trop aimé l'ensemble, mais il y a quand même un bon potentiel dans le thème / l'intrigue / le style".
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Marco a écrit:(...)
Pour la publication numérique, je vous suis également tous les deux. Peut-être faudra-t-il préciser un point pas anodin: si des gens qui croient en leur texte, plutôt qu'envoyer leur manuscrit chéri à des éditeurs tradis, opte pour cette plateforme novatrice, c'est bien parce qu'à terme, ils espèrent une diffusion plus large par le numérique que par le support papier.
A voir, c'est un point non débattu. Pour l'instant on examine l'aspect 1, c'est-à-dire une plateforme d'écriture/lecture numérique d'où émerge une sélection des textes les plus intéressants, de manière générale des notes de lecture, des conseils, des observations. Donc pour le moment, c'est-à-dire à ce stade de notre réflexion, on a simplement des gens qui croient qu'ils auront un feedback chez nous et aucun chez l'éditeur. Le motif c'est : "je trouve le meilleur endroit pour tester mon manuscrit", pas "je trouve le meilleur endroit pour être édité".
C'est évidemment important d'en débattre, puisque si la plateforme joue aussi le rôle d'éditeur (= producteur-diffuseur de livres numériques), elle ne va pas attirer tout à fait les mêmes gens pour les mêmes motifs. Disons que la perspective du débouché final change une partie des mentalités.
Mais quid des conditions que vous envisagez? Diffusion payante (genre téléchargement à 6 euros avec essentiel qui revient à l'auteur au lieu du livre à 15 euros avec 1 qui revient à l'auteur), ou diffusion résolument gratuite? J'ai bien compris que le système de "distinction" sur le site offre à l'oeuvre une visibilité immédiate élargie, via une revue à l' et à l'extérieur de la communauté. Mais je répète: ensuite? Que fait l'auteur de son oeuvre plus "visible": diffusion payante, gratuite? (je sais que ma question est un peu idiote, mais autant tout mettre à plat tout de suite)
Cela dépend de quoi tu parles. Pour les publications numériques de nouvelles ou mises en avant dans le blog hebdo évoquées ci-dessus, je vois cela en gratuit. Le gain de l'auteur (et celui de communauté) à ce stade, c'est la notoriété : cela sert de carte de visite pour montrer un texte de qualité dans un cadre de qualité. Et bien sûr, cela se diffuse d'autant mieux sur la toile que le coût est de zéro.
Si tu parles en revanche d'un vrai livre numérique, ce n'est pas la même logique et là, on rejoint le point précédent non débattu pour le moment.
(Cette question de l'argent se posera de toute façon, vu la complexité de la plateforme envisagée, l'impératif du côté professionnel et pas amateur dans les fonctionnalités, la nécessité d'une maintenance permanente pour les bugs, les pbs de formats de lecture, les spams et autres "agressions", etc. Il faudra sans doute ouvrir plus tard un post sur les avantages / inconvénients des modèles économiques : gratuit, donations, publicités, mécénat, fremium = certains services payants qui permettent le gratuit, etc.)
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
I-phone: Pour mon histoire d'impression synthétisable en un mot à côté de la note, euh... mauvaise idée en effet, oublie. Ton idée de double notation (note "réelle" et note "potentielle"), je vois à peu près également, mais pas sûr que ça soit très viable non plus... Du côté des Nouveaux Auteurs, ils utilisent une double notation particulière: une note globale (en gros: le plaisir qu'a procuré le manuscrit) et une note littéraire (je suppose: est-ce que c'est bien écrit? est-ce qu'il y a un effort particulier de style? des jolies phrases? ); personnellement, c'est une distinction que je trouve délirante, au minimum très artificielle, disons que ça correspond à leur optique plutôt "littérature de divertissement".
Et pour le gratuit/payant, je te suis sans peine. Mais peut-être un gros débat à venir, en effet. A vrai dire, je ne sais pas quoi penser à l'heure actuelle. Je suis sensible à l'argument de Natrrr (un pied dans le commerce et l'esprit de la plateforme risque d'être rapidement perverti). D'un autre côté, je ne suis pas certain que beaucoup de gens raisonnent comme toi sur la "gratuité" de leur "travail". Pour dire les choses franchement: une plateforme qui propose avant tout de l'e-réputation, sans autre "débouché" visible, risque d'attirer essentiellement des auteurs très peu sûrs d'eux, multi-refoulés d'un peu partout, certains intéressants sans doute, mais peut-être beaucoup à la prose très approximative pour ne pas dire plus... Ou pour le dire de façon plus directe encore: j'ai quelquefois l'impression que tu voudrais une communauté de jeunes talents désintéressés. Moi j'ai plutôt tendance à penser que les gens talentueux ont du mal à être désintéressés _ Arthur Rimbaud n'aurait pas été intéressé par l'affaire... il voulait plus, et plus vite, le voleur de feu... Je ne cherche pas à polémiquer, hein, mais oui ce n'est pas évident cette histoire de "public" qui y trouvera son compte.
Et pour le gratuit/payant, je te suis sans peine. Mais peut-être un gros débat à venir, en effet. A vrai dire, je ne sais pas quoi penser à l'heure actuelle. Je suis sensible à l'argument de Natrrr (un pied dans le commerce et l'esprit de la plateforme risque d'être rapidement perverti). D'un autre côté, je ne suis pas certain que beaucoup de gens raisonnent comme toi sur la "gratuité" de leur "travail". Pour dire les choses franchement: une plateforme qui propose avant tout de l'e-réputation, sans autre "débouché" visible, risque d'attirer essentiellement des auteurs très peu sûrs d'eux, multi-refoulés d'un peu partout, certains intéressants sans doute, mais peut-être beaucoup à la prose très approximative pour ne pas dire plus... Ou pour le dire de façon plus directe encore: j'ai quelquefois l'impression que tu voudrais une communauté de jeunes talents désintéressés. Moi j'ai plutôt tendance à penser que les gens talentueux ont du mal à être désintéressés _ Arthur Rimbaud n'aurait pas été intéressé par l'affaire... il voulait plus, et plus vite, le voleur de feu... Je ne cherche pas à polémiquer, hein, mais oui ce n'est pas évident cette histoire de "public" qui y trouvera son compte.
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Marco a écrit:(...)
Pour dire les choses franchement: une plateforme qui propose avant tout de l'e-réputation, sans autre "débouché" visible, risque d'attirer essentiellement des auteurs très peu sûrs d'eux, multi-refoulés d'un peu partout, certains intéressants sans doute, mais peut-être beaucoup à la prose très approximative pour ne pas dire plus... Ou pour le dire de façon plus directe encore: j'ai quelquefois l'impression que tu voudrais une communauté de jeunes talents désintéressés. Moi j'ai plutôt tendance à penser que les gens talentueux ont du mal à être désintéressés (...)
Une "communauté de jeunes talents désintéressés"... oui, cela serait bien, pas forcément jeunes d'ailleurs Mais en fait, je crois être un peu lucide sur la nature humaine, beaucoup de gens raisonnent en se disant : qu'est-ce que cela me rapporte ? Ou bien : je veux bien donner mais je reçois quoi ?
Je vois pas mal de choses qui peuvent se passer sans argent et qui correspondent à un "intérêt" : le côté humain de l'expérience (ce que tu disais en commentaire de m@nuscrits), la notoriété / la réputation, le retour et les conseils sur son texte, les échanges d'info pratique sur le numérique, les contacts utiles, etc. Regarde le temps que nous passons gratuitement sur nos blogs et ceux des autres, en cherchant un peu tout cela à la fois (outre le plaisir "pur" de l'échange intellectuel). Tout cela, ce sont des bénéfices ou des gains, mais ils ne sont pas monétaires.
(J'y ajoute pour ma part une sorte de dimension "politique" que je suis en train de creuser intensément, un peu en mode "avant-garde", mais cela ne peut pas être le nerf de la communauté, trop restreint et trop spécifique comme axe).
En même temps, je suis bien conscient que l'auteur (moi le premier) veut à terme produire et diffuser un livre. Et comme nous considérons que l'édition papier est pour cela une voie de garage dans 95% des cas, il faut évidemment faire la "preuve de concept" que l'édition numérique ne revient pas au même... dans 99% des cas !! Donc c'est vraiment l'aspect n°2 qu'il faut débattre, et si nous nous envisageons comme "éditeur numérique" à part entière, il faut débattre aussi des engagements financiers que cela implique.
Sur ces deux points (modèle économique / aspect n°2), je ne lance pas immédiatement les discussions parce que je suis vraiment à la bourre pour un texte à boucler demain (toujours le pb de l'argent .. )., donc j'ai trop peu de temps pour formaliser la problématique de départ. Mais si l'un de vous veut les lancer, très bien !
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Valoriser l'interaction
L'architecture que vous évoquez me plaît bien. Cependant, sa complexité m'inquiète à double titre. D'abord par le risque d'usine à gaz, de dispersion. Ensuite - et de façon concomitante - dans la crainte de culs-de-sac, de coins sombres et désolés.
Après différentes tentatives (notamment In libro veritas), l'expérience m@nuscrits de Léo Scheer m'avait retenu parce qu'elle donnait dans un espace central (le blog) de la visibilité aux auteurs et aux commentateurs. Ce qu'Internet permet de décisif, pour moi, c'est la dimension communautaire, précisément la possibilité d'élargir à un moment de la vie du texte la "relation de lecture", le tête à tête du lecteur avec l'auteur. Il faut donc parvenir à donner de la visibilité au travail réalisé sur chacun des espaces, et susciter très vite les dynamiques nécessaires.
En rapport avec ces deux points (complexité, interaction), un mot de la gratuité. L'édition numérique se développant, bien sûr la question se (pose) posera. Mais pour l'heure, l'espoir pour un anonyme de gagner des sous avec des textes en ligne me semble déraisonnable, et en tout cas une motivation sur laquelle il ne faut pas trop compter, à la différence de la possibilité de nouer une relation autour de ses écrits. Dans un tel projet ("massif"), la motivation communautaire me paraît en revanche incompatible avec l'esprit des avant-gardes (dont parle Iph), puisque celles-ci doivent nécessairement se vivre en élites.
Après différentes tentatives (notamment In libro veritas), l'expérience m@nuscrits de Léo Scheer m'avait retenu parce qu'elle donnait dans un espace central (le blog) de la visibilité aux auteurs et aux commentateurs. Ce qu'Internet permet de décisif, pour moi, c'est la dimension communautaire, précisément la possibilité d'élargir à un moment de la vie du texte la "relation de lecture", le tête à tête du lecteur avec l'auteur. Il faut donc parvenir à donner de la visibilité au travail réalisé sur chacun des espaces, et susciter très vite les dynamiques nécessaires.
En rapport avec ces deux points (complexité, interaction), un mot de la gratuité. L'édition numérique se développant, bien sûr la question se (pose) posera. Mais pour l'heure, l'espoir pour un anonyme de gagner des sous avec des textes en ligne me semble déraisonnable, et en tout cas une motivation sur laquelle il ne faut pas trop compter, à la différence de la possibilité de nouer une relation autour de ses écrits. Dans un tel projet ("massif"), la motivation communautaire me paraît en revanche incompatible avec l'esprit des avant-gardes (dont parle Iph), puisque celles-ci doivent nécessairement se vivre en élites.
nic- Messages : 813
Date d'inscription : 07/03/2010
Bémol à tous les bécarres
.
Est-ce que personne ne craint trop de déboucher sur un système où les écrivains risqueraient d'être plus nombreux que les lecteurs ? ...
Autrement dit, l'explorateur « littéraire » navigant sur Internet n'a-t-il pas au départ beaucoup plus de chances de chercher à écrire et à publier qu'à lire ?
Où se trouvent les clients ? Qui sont-ils ?
Ça m'intrigue vraiment.
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Est-ce que personne ne craint trop de déboucher sur un système où les écrivains risqueraient d'être plus nombreux que les lecteurs ? ...
Autrement dit, l'explorateur « littéraire » navigant sur Internet n'a-t-il pas au départ beaucoup plus de chances de chercher à écrire et à publier qu'à lire ?
Où se trouvent les clients ? Qui sont-ils ?
Ça m'intrigue vraiment.
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Victor- Invité
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Oui, c'est clairement THE probème majeur (enfin, à mon sens, un des deux problèmes majeurs).
On réfléchit à comment inciter les gens à lire davantage...
On réfléchit à comment inciter les gens à lire davantage...
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Marco a écrit:Oui, c'est clairement THE probème majeur (enfin, à mon sens, un des deux problèmes majeurs).
On réfléchit à comment inciter les gens à lire davantage...
De mon point de vue, la réponse évidente est : il faut donner à lire des textes que l'on ne trouverait pas ailleurs (en évitant les "parce qu'ils sont trop mauvais").
Or, il me semble qu'un système trop ouvert va invariablement déboucher sur des gros contingents de "sous-gavalda", "sous-levy", "sous-rowling", "sous-werber", etc... Même des auteurs produisant des textes d'une qualité comparable aux auteurs précités n'apporteront au fond pas assez d'intérêt, pas assez de neuf, pas assez d'originalité, pour motiver un lectorat important.
Bref, vous aurez du mal à échapper au fait que sur un grand nombre de textes seule une toute petite partie présentera un réel intérêt pour un grand nombre de lecteurs.
max léon- Messages : 20
Date d'inscription : 09/03/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Oui, et puis, attendez, les gouts en matière de lecture sont variés et changeants... Je pense que tout le monde a sa place. Moi, j'aime bien lire une bonne daube de temps en temps, Douglas Kennedy ou même les trucs bien niais avec les animaux, crocodiles, tortues et compagnie! Pendant que je lis, je me dis que c'est nul, mais je continue quand même car ça me détend parfois, quand les enfants me fatiguent et que je ne peux rien lire d'autre. C'est ça ou des magazines, des bd ou la télé! La littérature facile, je ne suis pas toujours contre. Evidemment, les trucs difficiles et en plus nuls, oui, on va les détester, mais ils seront vite balayés par le classement, non?
Eleonore- Messages : 215
Date d'inscription : 27/02/2010
Localisation : Oz antipodes
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Je ne porte pas (ici) de jugement de valeur. Si c'est lu (et c'est lu), c'est que ça répond à un besoin de lecteurs.
Simplement, sur ce type de texte-là, largement diffusé et bien marketé par l'édition 1.0, je ne suis pas sûr que ça motive les lecteurs à aller sur une nouvelle plateforme, d'autant plus qu'il me semble que c'est un lectorat assez passif, ou faussement actif ("je lis le bouquin que tout le monde lit", "je lis le bouquin dont j'ai entendu parler à la télé", "j'achète le bouquin en tête de gondole de mon supermarché").
Simplement, sur ce type de texte-là, largement diffusé et bien marketé par l'édition 1.0, je ne suis pas sûr que ça motive les lecteurs à aller sur une nouvelle plateforme, d'autant plus qu'il me semble que c'est un lectorat assez passif, ou faussement actif ("je lis le bouquin que tout le monde lit", "je lis le bouquin dont j'ai entendu parler à la télé", "j'achète le bouquin en tête de gondole de mon supermarché").
max léon- Messages : 20
Date d'inscription : 09/03/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Bon, bon, c'est vrai, il y aura de tout, je me calme (à chaque fois, je vous parle au moment où je viens de coucher les enfants et où j'ai juste envie de décompresser et dire n'importe quoi! pas de chance.. ). Ce sera au moins un moyen pour un auteur d'être reconnu et intégré dans une communauté, de diffuser son livre auprès de ses proches, et s'il doit y avoir un effet boule de neige, tant mieux pour lui, si au contraire, il n'arrive pas à se mettre en valeur, à se "marketer", et si ce qu'il propose n'a pas un bon niveau, au moins, il aura des feedbacks, et les lecteurs, eux, iront vers autre chose, ce qui sera porté vers le haut du site, grâce aux votes.
Eleonore- Messages : 215
Date d'inscription : 27/02/2010
Localisation : Oz antipodes
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Victor a écrit:.
Est-ce que personne ne craint trop de déboucher sur un système où les écrivains risqueraient d'être plus nombreux que les lecteurs ? ...
Autrement dit, l'explorateur « littéraire » navigant sur Internet n'a-t-il pas au départ beaucoup plus de chances de chercher à écrire et à publier qu'à lire ?
Où se trouvent les clients ? Qui sont-ils ?
Ça m'intrigue vraiment.
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Bienvenue Victor, cela faisait un bail... et cela fait plaisir !
C'est en effet la tendance probable, l'auteur frustré (wannabe) est généralement le premier à utiliser ce genre de plateforme, tandis que le lecteur gavé (par l'offre pléthorique du papier) n'a pas de motivation très forte à y venir.
A ce point, plusieurs remarques :
- d'abord, l'auteur est aussi lecteur, et on doit l'encourager à l'être. Après tout, si les 2 millions de wannabe (estimés) viennent sur Bookz et lisent au moins un texte d'un voisin par mois, cela fonctionnera très bien ;
- ensuite, l'hypothèse réseau social change des sites habituels, et me paraît plus susceptible d'attirer des lecteurs, notamment parce qu'ils pourront aussi parler de leurs lectures papier, pas seulement des textes numériques en ligne. Si nous avons 100.000 lecteurs de Gavalda sur Bookz, et que nous parvenons à en convertir 0,1% (soit 100) en des lecteurs d'autre chose que Gavalda, eh bien là encore cela me paraîtra très satisfaisant.
En fait, à partir du moment où nous attirons du monde, l'enjeu des fonctionnalités est d'augmenter le taux de conversion visiteur > lecteur. Il ne faut pas s'attendre à des miracles (que tout le monde lise tout le monde), mais le site fonctionnera très bien s'il atteint une masse critique minoritaire de lecteurs réguliers. Je prédis au sein de cette masse une distribution Pareto (20 % des lecteurs assurant 80% des lectures).
mon iPhone m'a tuer- Messages : 1422
Date d'inscription : 26/02/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
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Ah oui, c'est vrai ça.
Ceux qui écrivent lisent, en effet.
---
Merci de la bienvenue, noble éponge.
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Ah oui, c'est vrai ça.
Ceux qui écrivent lisent, en effet.
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Merci de la bienvenue, noble éponge.
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Victor.Digiorgi- Messages : 409
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Pour tenter de répondre au problème auteurs>lecteurs...
On pourrait envisager un système de bourse d'évaluation : lorsqu’un utilisateur lit et fait une critique/évaluation, il gagne un certain nombre de points. Le nombre de points pourrait être déterminé par :
- la qualité de la critique (un maximum de point pour une critique de qualité)
- le badge de l’évaluateur (plus son badge est élevé, plus les points acquis sont importants)
- la rareté de la critique sur l’œuvre en question (moins il y a déjà de critiques, plus le nombre de points est grand)
Bref, après quelques critiques, l’utilisateur dispose d’un certain nombre de points qu’il peut investir dans la bourse pour faire lire ses propres œuvres.
Bien entendu, ça n’empêche pas de lire et critiquer les auteurs qu’on suit ou aime.
Il y a sans doute beaucoup d'écueil à ce système. Vous en voyez?
On pourrait envisager un système de bourse d'évaluation : lorsqu’un utilisateur lit et fait une critique/évaluation, il gagne un certain nombre de points. Le nombre de points pourrait être déterminé par :
- la qualité de la critique (un maximum de point pour une critique de qualité)
- le badge de l’évaluateur (plus son badge est élevé, plus les points acquis sont importants)
- la rareté de la critique sur l’œuvre en question (moins il y a déjà de critiques, plus le nombre de points est grand)
Bref, après quelques critiques, l’utilisateur dispose d’un certain nombre de points qu’il peut investir dans la bourse pour faire lire ses propres œuvres.
Bien entendu, ça n’empêche pas de lire et critiquer les auteurs qu’on suit ou aime.
Il y a sans doute beaucoup d'écueil à ce système. Vous en voyez?
Re: Un débat de fond: la question de l'évaluation des textes.
Non moi je trouve ça pas mal!
Eleonore- Messages : 215
Date d'inscription : 27/02/2010
Localisation : Oz antipodes
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