Qui est sur Facebook?

Sur ce thème toujours :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2010/05/05/reseaux-sociaux-une-autre-vie-numerique-est-possible_1347059_651865.html#ens_id=1227433

Je ne connais pas Movim.

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Alors en gros, FaceBook, c'est un marchand de listes de clients définies sur les mêmes principes que ceux du marketing direct, quoi ...

Mais c'est vieux comme le monde, ça !

Signé :
Un vieux
(comme le monde)
(du marketing direct)

.

Movim, c'est chouette sur le papier (?), mais ça a l'air d'être logiciel libre intégriste. Et même quand on est à fond pour le logiciel libre, il ne faut pas se voiler la face : sans compromis, ils ne toucheront jamais le grand public.

Il faut se méfier, nos "amis" sur Facebook peuvent être intéressés par nos écrits... mais à postériori. Si vous utilisez vos "amis" qu'en tant que client potentiel ils s'en rendront vite compte et ils auront tôt fait de vous "dégager". Utilisez Facebook c'est participer aux discussions, apporter autre chose que des infos promotionnels... c'est du temps et de l'énergie.
Les maisons d'édition reconnues peuvent balancer leur pub sans problème... ça sera bien accepté mais ce qui est toléré des grosses boites ne le sera pas de l'auteur auto-édité ou de la petite maison d'édition.

En ce qui me concerne, Facebook me donne autant de lecteur qu'autrefois la participation à certains forums... de toute façon le rendement est faible...

becdanlo a écrit:Il faut se méfier, nos "amis" sur Facebook peuvent être intéressés par nos écrits... mais à postériori. Si vous utilisez vos "amis" qu'en tant que client potentiel ils s'en rendront vite compte et ils auront tôt fait de vous "dégager". (...) En ce qui me concerne, Facebook me donne autant de lecteur qu'autrefois la participation à certains forums... de toute façon le rendement est faible...

Oui. La différence la plus évidente entre FB et nous est l'existence d'un objet spécifique (écriture-lecture) et des outils dédiés qui vont avec. Il y aura dans Bookz une dimension essentielle de production / édition / diffusion que le "réseau social" ne rend pas évidente de prime abord. Quand on dit réseau social aujourd'hui, et en raison du poids de FB, les gens se disent "ah bon, c'est donc un endroit où l'on bavarde, on retrouve ses copains et éventuellement on publie un peu de contenu personnel ou on fait un peu de promo".

Il faudrait se qualifier de "réseau littéraire" – ce qui exclut hélas l'essai – ou un truc dans le genre pour faire comprendre que la "socialité" est ordonnée autour du texte. Et il faudrait aussi mettre en avant que l'on trouvera au sein de Bookz un outil (éditeur, lecteur, annotateur de textes numériques) répondant à un besoin (éditer et lire en ePub) sans rapport particulier avec un réseau social.

Sinon, question concrète que je ne me représente pas : comment se passera le partage d'un contenu interne de Bookz avec FB ou Twitter? Pas la connexion à l'entrée, mais par exemple le fait de linker un groupe, un livre, etc. ? N'étant adepte ni de FB ni de T, je ne sais pas comment cela se passe, mais je vois partout sur les blogs ou sites des petits logos qui permettent visiblement au visiteur de faire un lien entre le contenu du site-blog où il se trouve et FB, T ou autres.

Rue89 a traduit le post qu'avait fait l'Eletronic Frontier Foundation voici une semaine, sur l'évolution des statuts FB. C'est vraiment parlant...
http://eco.rue89.com/2010/05/06/2005-2010-comment-facebook-a-brade-notre-vie-privee-150368

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Les intentions les plus pures et les plus nobles sont tuées sans état d'âme lorsque les milliards parlent.

Vivre de la mort, rien n'a jamais été plus efficace depuis que le monde existe.

Et malheureusement pour les âmes les plus nobles et les plus charitables, le capitalisme vit de la mort ...

(Cyniquement exprimé en ce lieu par delà le bien et le mal, bien sûr...).

Allons ! Allons ! Que la lucidité ne nous décourage pas !

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You're right man !

http://www.sci-corp.com/SCICORP/OurBusiness.aspx?alias=02

("Réseau littéraire" n'exclut pas l'essai, Iph', bien au contraire, n'aie crainte. Même la science ou la philosophie peut être hautement littéraire: Buffon, Bachelard, toussa... Donc réseau littéraire au sens élargi plutôt que "réseau social", yes!)

Marco a écrit:("Réseau littéraire" n'exclut pas l'essai, Iph', bien au contraire, n'aie crainte. Même la science ou la philosophie peut être hautement littéraire: Buffon, Bachelard, toussa... Donc réseau littéraire au sens élargi plutôt que "réseau social", yes!)

Mouais... j'aimerais bien lancer en wiki-like une collection de vulgarisation scientifique genre "pour les enfants de 5 ans", tu crois que je vais convaincre des scientifiques d'entrer dans un réseau littéraire Si je prends la physique quantique qui m'intéresserait comme premier projet, histoire de me changer de la biologie et de poser un vrai défi de vulgarisation, ce n'est pas vraiment du Buffon ni du Bachelard...

Mais bon, pour le buzz faut foncer et utiliser le réseau littéraire si vous le sentez, cela sera beaucoup plus parlant pour certains blogs et forums, pour le grand public en général. Pour la baseline, j'ai quand même une petite préférence pour une autre qualification.

Réseau littéraire, je trouve que ça fait trop... littéraire . Pour ma part, je préfère parler de l'écrit.

Oui moi aussi, réseau littéraire m'évoque une sorte de thé dansant pour bibliothécaires...

Et encore à propos de FB :
http://fr.readwriteweb.com/2010/04/26/a-la-une/nouveau-facebook-guide-complet-les-diteurs-les-annonceurs-les-utilisateurs-concurrence/

Bon d'accord, vous avez tous raison. Donc quelque chose de plus nuancé et consensuel: "Réseau des gens qui s'intéressent à l'écriture et/ou à la lecture de trucs écrits, de la cuisine à la littérature en passant par la science pour les zenfants, n'ayant rien contre le papier et néanmoins préférant quelque peu le numérique, militants mais pas méchants. Nom du réseau à débattre"

Sous-entendrais tu que notre recherche du consensus aboutit, dans certains cas, à des choix non-optimaux où le critère négatif d'absence de dégoût moyen finit par l'emporter, et avec lui un message parfaitement terne et neutre insusceptible de soulever les énergies scriptiques à l'oeuvre en ce bas-monde?

Fi donc! Loin de moi ces mauvaises pensées!

La fronde antiFB prend de l'ampleur, avec un papier à charge dans le toujours influent Wired (ci-dessous, lien vers traduction française):
http://www.framablog.org/index.php/post/2010/05/13/facebook-wired

Si vous essayez sur Google (.com) de faire la recherche "how to delete..." , le premier résultat qui monte est "how to delete facebook account"

Plutôt intéressant pour nous : FB a fait goûter à un grand nombre de personnes les avantages d'un réseau social, mais sa politique de marchand de soupe finit par dégoûter. On peut espérer qu'une fraction des personnes qui en ont marre du niveau intellectuel plat et/ou de l'expropriation des données personnelles iront chez nous... si elles connaissent notre existence !

Il faudra bien sûr prévoir un grand encart sur le respect de la vie privée sur scryf...

mon iPhone m'a tuer a écrit:
La fronde antiFB prend de l'ampleur, avec un papier à charge dans le toujours influent Wired (ci-dessous, lien vers traduction française):

Le problème c'est que des émules de facebook naissent tous les jours... voici le projet Diaspora (qualifié d'anti facebook) par exemple :

http://www.joindiaspora.com/project.html

Sans compter les facebook locaux du genre "peuplade" qui vous tiennent au courant de toute l'actualité des quartiers :

http://www.peuplade.fr/home/nHome.php

Restons simple...! Nous partons avec une identité forte, à nous de la rendre remarquable, puis déclinable. Nous devons laisser le site totalement ouvert pour que les internautes puissent en faire ce qu'ils souhaitent. On va peut-être se retrouver avec un salon de rencontre par affinités littéraires, des membres qui réclameront de nouvelles catégories n'ayant plus rien à voir avec l'écrit, un groupe d'amateurs de cuisine landaise. Scryf est un réseau de l'écrit numérique, mais c'est surtout un lieu ouvert. Imaginons un café littéraire qui pourrait étendre ses murs à l'infini pour évoluer avec les envies des gens qui le fréquentent.